Cellule de Kumyko : mal...

Messages : 66 Date d'inscription : 16/01/2013

Début de l'histoire

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J’étais revenue dans ma chambre. J’entendis me porte se refermer. Je me dirigeais à quatre pattes sous mon lit, m’enroulant dans mes couvertures. J’avais tellement mal aux côtes. Je me recroquevillais. Cet homme qui m’avait sauvé était gentil. il avait comprit qu’il ne devais pas toucher à mes vêtements. Je tremblais légèrement à cause de la douleur. Elle finirait bien par passer...

Après un court instant, la porte s’ouvrit. Je reconnu les pieds. C’étaient ceux d’Ambre. Elle était gentille elle aussi. J’émis un petit bruit, pour lui dire bonjour, se sous le lit.

Lawrence m’avait confié une mission, soigner Kumyko. Je me devais donc de le faire encore plus. Je devais être parfaite pour lui, il ne devait pas être parfaite pour lui, il ne devait pas être en colère contre moi.
J’entrais dans la cellule en souriant, la cherchant. J’entendis un bruit sous le lit. Elle était donc là ? Je souris à nouveau et m’approchais, me mettant à quatre pattes pour la regarder.

Bonjour ! Il faut que je te soigne, tu veux bien sortir s’il te plais ?

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A part ma côte, j’avais des douleurs aux bras et aux deux jambes et je saignais de nouveau un peu de ma coupure, juste sur mon tatouage droit.

Très doucement, je m’extrayais des couvertures et m’assis par terre, la regardant.

-N’enlève aucun de mes vêtement et ne les abîmes pas La prévenais-je.

Elle pouvait me remonter mes manches ou soulever le bas de ma robe pour voir mon collant et les impacts, mais pas question d’enlever quoi que ce soit.
Je la regardais douloureusement, émettant de petits bruits sans même m’en rendre compte.

Je souris encore plus quand elle sortie. Elle était bien blessée. Tant mieux, je montrerais mes talents encore plus comme ça. Je l’écoutais, surprise. Ne pas enlever ses vêtements ? C’était bizarre ça. Moi j’aimais beaucoup enlever les miens, surtout lorsque Ren ou une autre personne intéressée était là...Enfin, j’hochais la tête.

D’accord. Il faudra juste remonter alors. Je peux ça ?

Si elle se plaignait, le docteur Ambrose risquait de ne plus avoir confiance en moi, je ne voulais pas.

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Elle sembla surprise, mais compréhensive.

J’hochais à tête pour donner mon accord. Elle pouvait me soigner les bras jusqu’aux coude, le ventre et la moitié de ma côte. Mais pas question d’enlever ma robe, ni de défaire mes collants. Ce serait comme m’arracher la peau. Je savais que je supporterais très mal le fait de devoir remonter ma robe jusqu’à la moitié de ma côte. Mais pas au-delà. Pas les épaules, pas la poitrine. Ma robe me collait à la peau à ces endroits. Elle était ma peau à ces endroits.

Je souris à sa réponde.

Super ! Alors remonte tes manches et la robe ! Pendant ce temps, je préparais de quoi la soigner.

Je me mis donc à le faire, doucement. J’avais promis au docteur d’être très douce et très gentille avec elle.
Tu as rencontré le docteur Ambrose alors ? Tu as vu, il est vraiment gentil. Il fera tout pour te soigner et que tu puisses partir d’ici en bonne santé, avec tes oreilles et ta queue si tu veux.

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J’obéis en remontant légèrement mes manches où l’on pouvait voir les traces des projectiles et des premiers soins de l’homme gentil. Je remontais ensuite très doucement ma robe, découvrant juste mon ventre et la moitié de ma côte. Je ne pouvais pas plus. A la fois parce que ma côte me faisait trop mal, mais également parce qu’au-delà, ce n’était plus possible. Je ne me sentais déjà pas bien...

Tu as rencontré le docteur Ambrose alors ? Tu as vu, il est vraiment gentil. Il fera tout pour te soigner et que tu puisses partir d’ici en bonne santé, avec tes oreilles et ta queue si tu veux.

Je secouais la tête négativement. Je n’avais pas rencontré cet homme méchant qui avait dit que j’allais perdre mes oreilles et ma queue si je partais.
Je n’avais rencontré qu’un homme gentil.

Je m’appliquais vraiment bien pour ne pas lui faire de mal en la soignant. Je l’avais promis au docteur, je ne devais pas le décevoir. Je lui parlais alors heureuse qu’elle ait rencontré un homme aussi formidable. Pourquoi disait-elle que non ?

Pourquoi ? C’est lui-même qui m’a dit que tu étais blessée et que je devais soigner car il n’avait pas pu finir...

Je ne comprenais vraiment pas. On voyait pourtant qu’elle avait été soignée. Et puis le docteur ne mentait pas...

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Je me laissais soigner les bras et le ventre. Je redoutais le moment où elle s’occuperait de ma côte étant donné qu’elle n’était qu’à moitié accessible.

Pourquoi ? C’est lui-même qui m’a dit que tu étais blessée et que je devais soigner car il n’avait pas pu finir...

Je la regardais, réfléchissant à toute vitesse. La seule personne qui m’avait soignée était cet homme gentil...Comment pourrait-il être l’homme méchant qui avait décidé de m’enfermer ici ?

Je repensais aux paroles de l’homme. Il fallait que je lui demande la permission si je voulais sortir ou faire des choses...Je ne tardais pas à faire le lien entre les deux. C’était pour ça que son aura était si noire ! Il était méchant ! Mais il avait été aussi gentil avec moi...sauf s’il l’avait fait exprès pour que je ne le pense pas alors que si !

J’étais triste. Ca voulais dire que lui aussi, il me trouvait pas normale et qu’il me voulait du mal. Je serrais les poings. Je me rendis compte que je n’avais pas lâché le bouton...Il avait dit qu’il était de mon côté. Mais c’était un mensonge ! Il voulait juste être méchant en disant que j’étais malade et en m’obligeant à rester ici !

Ambre commençais à me soigner le ventre. Tant qu’elle ne voulait pas relever plus ma robe... J’étais vraiment triste. A part Ambre qui était gentille, tout le monde était méchant !

Je passais sur son ventre, ayant fini avec ses bras. Elle paraissait très triste d’un coup, je me demandais ce qu’il y avait.

Pourquoi tu es triste ? C’est parce que le docteur est pas venu te soigner lui-même ? Il est très occupé tu sais. Sinon il l’aurait fait lui-même.

C’est quelqu’un de vraiment très gentil. Et il tient à toi, tu as encore plus de chance. C’est parce que tu es à moitié pas humaine je crois. Je sais qu’il aime beaucoup les animaux.

Je lui souris gentiment. Je voulais qu’elle soit heureuse, pas qu’elle pleure. Si elle était triste, le docteur serait mécontent.

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Je l’écoutais, ruminant mes pensées. J’allais jeter le bouton à l’autre bout de la pièce, mais je tiltais à ses paroles. C’est ça ! C’est bien une autre personne qui m’avais soignée ! Cet homme qui avait été gentil ne pouvait pas être celui qui était méchant et qui m’avait fait mettre et retenir ici.
Je me promis de lui demander pardon d’avoir pensé du mal de lui.

C’est quelqu’un de vraiment très gentil. Et il tient à toi, ti as encore plus de chance. C’est parce que tu es à moitié pas humaine je crois. Je sais qu’il aime beaucoup les animaux.

Je regardais Ambre, les larmes aux yeux. Je savais que je n’étais qu’à moitié un chat. J’aurai du passer la cérémonie mais ma famille avait été tuée ! Ce n’était pas ma faute ! Et puis c’est normal d’être un chat ! Je ne suis pas malade ! Je retenais mes larmes alors qu’elle avait fini avec mon ventre. Je ne voulais pas qu’elle remonte plus haut ma robe. Elle n’avait qu’à soigner ce qu’elle voyait c’est tout...Elle était gentille, je me rassurais en pensant qu’elle ne le ferait pas...

Je fus contente de vois que mes paroles la calmaient. Enfin, jusqu’à ce qu’elle pleure.

Pourquoi tu pleures ?

Je ne comprenais vraiment pas ses réactions.
J’avais fini avec son ventre, je devais donc soigner sa côte. J’observais sa côte, enfin ce que je pouvais en voir. Elle n’avait pas assez remonté sa robe. Pas grave. Je la remontais donc, doucement.

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Pourquoi tu pleures ?

Parce que ce n’est pas ma faute di je ne suis pas un chat en entier. Et que ce n’est pas une maladie. Donc je ne devrais pas être ici.

Je reniflais, me calmant un peu alors qu’elle observait ma côte. A peine sentais-je qu’elle remontait ma robe que je fis un bond en arrière, me faisant mal. Me tenant la côte, je la regardais apeurée.

Ne l’enlève pas ! Touche pas à ma peau !

C’était ma robe mais aussi ma peau. J’avais affreusement mal après ce bond. Je restais à genoux, à l’endroit où j’avais atterrie.

Parce que ce n’est pas ma faute di je ne suis pas un chat en entier. Et que ce n’est pas une maladie. Donc je ne devrais pas être ici.

Si tu n’es pas malade, le docteur Ambrose va le savoir très vite et il te fera sortir d’ici. En attendant, tu ne pourras pas...

Je soulevais ensuite sa robe doucement pour ne pas lui faire mal. Elle se mit à faire un bond pour reculer. Je soupirais.

Si. Je dois la soulever un peu pour te soigner. Mais je ne l’enlèverais pas.

Je m’approchais d’elle et soulevai sa robe légèrement pour voir sa côte, la bloquant doucement pour cela.

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A genoux, me tenant la côte, je la vis se rapprocher de moi de nouveau.

Si. Je dois la soulever un peu pour te soigner. Mais je ne l’enlèverais pas.

A ces paroles, je voulue me sauver encore, mais une douleur fulgurante me traversa tout le long. J’émis un petit cri de douleur alors qu’elle me bloquait en soulevant de nouveau ma robe.
J’avais horriblement mal. Sentir ma robe se décoller de ma peau était insupportable.

Je me débattis en la griffant plus que je ne l’aurais souhaité, mais elle ne ma laissais pas le choix. J’arrivais, en gesticulant frénétiquement, à me détacher d’elle et courir dans le coin opposé de la pièce.
La douleur me transperçait le côté. Mais qu’importe cette douleur, celle de ne pas sentir mes vêtements était 100 fois pire.
Je me recroquevillais, prête à m’enfuir encore, serrant les dents tellement j’avais mal.

Elle me griffa et se débattis. Je la bloquais comme je pouvais, essayant de voir sa côte. Elle parvint à s’enfuir.

Kumyko ! Il faut que tu me laisse faire. J’ai promis de te soigner !

Je ne pouvais pas tenir ma promesse, je ne voulais pas... Je m’approchais d’elle à nouveau, la maintenant plus fermement avant de remonter sa robe. Elle se mit alors à hurler.

Lawrence observait les réactions de la petite fille à son insu. Il voulait savoir si ses rejets par rapport à la robe étaient seulement pour lui. Lorsqu’elle se mit à hurler de désespoir, il intervint.

Ambre, laisses la.

Ambre, laisses la.

Je me figeais à cette voix et la lâchais directement. Je me tournais vers le docteur les larmes aux yeux.

Docteur...

Je m’approchais de lui..

Je suis désolé docteur, j’ai essayé de la soigner

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J’étais prête à m’enfuir à nouveau, mais lorsqu’elle s’approcha de nouveau, affirmant qu’elle voulait recommencer, une autre douleur me transperça et même si je tentais de m’enfuir, elle arriva à me saisir.
Je n’arrivais pas à me débattre, elle me maintenait trop fort.
Je sentis ma robe se décoller de ma peau. La douleur était insupportable, inimaginable. J’hurlais de douleur et de désespoir, pleurant à la mort.

Ambre, laisses la.

Elle me lâcha instantanément et je me réfugiais sous mon lit, m’enfouissant dans mes couvertures pour pleurer. J’avais tellement mal ! Heureusement que le gentil docteur était intervenu ! J’avais du mal à respirer. Ma côte me faisait souffrir plus que tout et la douleur que j’avais eu quand elle l’avait remontée...
Je tremblais, me faisant encore plus mal. Je serrai ma côte et le bouton de toutes mes forces.

Docteur...

Elle s’approcha de lui

Je suis désolé docteur, j’ai essayé de la soigner....

Lawrence sourit gentiment et caressa sa joue.

Je sais Ambre, je sais. Et tu as très bien fait. Je vais m’occuper du reste. Vas te soigner d’accord ?

Elle obtempéra, rassurée.
Lawrence s’avança alors jusqu’au lit.

Kumyko, sors. On ne touchera pas à ta robe. Je vais te mettre une bande par dessus. Ca te va ?

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J’entendis à peine ce qu’ils disaient, me concentrant pour essayer de ne pas pleurer plus fort.
J’entendis des pas quitter ma chambre tandis que d’autre se rapprochaient du lit.

Kumyko, sors. On ne touchera pas à ta robe. Je vais te mettre une bande par dessus. Ca te va ?

Je reconnu la voix de l’homme qui était gentil. Le problème c’est qu’à cause de tous les mouvements que j’avais fait, là, je ne pouvais plus bouger...du tout. La douleur était fulgurante au moindre mouvement.

Je peux pas répondis-je en sanglotant. J’ai mal.

Je resserrais les couvertures autour de moi. Cet endroit était horrible. Je voulais m’enfuir.

Lawrence attendit sa réponse. Il hochât la tête bien qu’elle ne pouvait pas le voir. Doucement, il souleva son lit et la fit basculer. Il s’approcha ensuite du chat.

Ne bouge pas.

Il la regarda un instant puis se pencha vers elle. Il la pansa ensuite, très doucement, puis il caressa sa tête doucement.

Tu vas devoir rester sans bouger un moment. D’accord ?

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Je sentis le lit se soulever. Il me demanda de ne pas bouger...de toute manière, je ne pouvais pas.

Je le laissais mettre une bande autour de ma robe. Elle me comprimait le torse et me soulageait. La douleur ne disparue pas, mais elle était moins violente.
Mes tremblements cessèrent. Tout le temps, j’avais gardé les yeux fermés, mais lorsque je sentis sa main dans mes cheveux, je les ouvris doucement.

Tu vas devoir rester sans bouger un moment. D’accord ?

Je refermais les yeux et les rouvris doucement, pour dire que j’en étais consciente.
J’aimais beaucoup son aura d’aussi près. Elle ne faisait pas peur. Elle était presque...rassurante même.
Du bout des doigts, mais fermement, je pris le bout de sa manche qui ne me caressait pas les cheveux.
Je ne voulais pas qu’il parte. D’un parce que c’était la seule personne gentille ici. De deux, parce que s’il s’éloignait, j’allais de nouveaux avoir peur, de lui et des autres. De trois, parce que ces évènements m’avaient rappelés ma famille et que je me sentais triste et seule, malheureuse de n’avoir plus rien ni personne et de n’avoir pas pu passer à l’âge adulte.

Je le regardais un instant, plongeant mes yeux dans les siens et m’y reflétant. C’était rassurant.
Je fermais enfin les yeux, après un long moment et ronronnait très très doucement grâce à ses caresses. Chaque souffle me faisait mal, mais je me disais que ça passerait.
Je le senti au bout d’un moment bouger sa manche, mais je resserrais mes doigts. Je ne voulais pas qu’il parte. Pas tout de suite. Pas maintenant.

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