Préparation du second coup

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

J’avais fait un massacre en règle de toute ma chambre, puis je m’étais couché, pour essayer de me calmer. Les deux jours qui suivirent, je les passais à essayer de me de rester normal. A chaque fois que je faisais la moindre chose, je pensais toujours à lui et ça m’énervait encore plus à chaque nouvelle tentative pour penser à autre chose.

Ce qui m’énervait le plus, c’était que non seulement je n’arrivais pas à me dire que je n’aimais pas ses baisers, le voir et le sentir près de moi, mais aussi qu’en deux jours, ça réussissait à me manquer presque. J’étais en rage permanente et je n’avais plus rien à casser dans ma chambre...

J’avais beau retourner le problème dans tous les sens, j’en revenais toujours au même. Je voulais le voir et l’embrasser, retrouver le contact de sa peau et son crétinisme absolu à ce pervers travelo. Mais comment je pouvais ressentir ça pour un mec, et surtout pour lui !! Je n’en comprenais pas la raison. Et je détestais ne pas comprendre !

C’est en me réveillant en sursaut après un cauchemar où il était tué pour m’avoir aidé que je me rendis à l’évidence : je ressentais pour lui la même chose que pour la seule fille que je n’avais jamais aimée. Donc je l’aimais…

J’en étais malade. J’avais passé une après-midi entre les vertiges et les vomissements. Je ne pouvais pas l’autoriser ! Lui, ce n’était qu’un pervers, et si je tombais dans son piège, je ne serais qu’un numéro ou un nom de plus sur la liste –qu’il devait avoir longue- de ses conquêtes. Et ça, je ne le voulais pas.
Pourquoi ça tombait sur lui… Je n’aurais pas pu tomber amoureux d’Ambre à la place… Cette nympho aurait été parfaite pour un roi comme moi… Pas ce crétin de pervers de poussin punk radioactif.
Je ne supportais pas qu’il défie mon autorité. Je ne le supportais pas tout court. Alors comment je pouvais seulement imaginer l’aimer… Et pourtant…

Je soupirais une ixième fois avant de me lever. Ses produits pour fille étaient arrivés. J’allais pouvoir les lui échanger contre mes plans et les infos sur Ambrose et décider de quel plan je mettrais en action.

Je me dirigeais vers sa chambre en soupirant toujours. Pas question de lui dire quoi que ce soit. Pas question de me donner plus à lui et pas question de lui faire voir ce dont je m’étais rendu compte. Je ne serais pas son pantin sexuel juste pour son bon plaisir. Il pouvait toujours courir. J’étais le roi. LE ROI.

Arrivé devant sa porte, je toquais. Si ca se trouve ce crétin n’était même pas là…

J’allais tuer Ren… Lorsque j’étais allé voir le médecin au bout de deux jours pour étudier avec lui un patient, il s’était clairement foutu de moi et de mes cheveux. Saleté de Ren… Je m’étais heureusement défoulé sur le patient, qui se trouvait être le garde que j’avais oublié dans la cellule. Je pensais qu’il serait mort d’ici là. Je me demandais d’ailleurs comment le docteur avait pu le sortir de sa prison…
Lorsque j’arrivais devant ma chambre, je le vis en train d’y frapper. Il tenait des choses, sûrement mes teintures. Enfin ! Je souris et m’avançais, me collant dans son dos, passant mes bras contre la porte pour le bloquer.

- Je te manquais mon roi ? Lui murmurais-je doucement avant d’embrasser sa nuque, passant bien mes piercings contre. Bien sur, j’étais près à éviter ses coups.

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Pas de réponse… Ce pervers n’était donc même pas là… J’allais repartir en soupirant alors que je senti quelqu’un se coller à moi. Je me tendis instantanément, prêt à me battre, lorsque je reconnu ses bras qui me dépassaient de chaque côté, me bloquant.

- Je te manquais mon roi ? me murmurât-il à l’oreille.

Ksss Bien sûr que non, et puis quoi encore… répliquais-je en sentant ses piercings alors qu’il embrassait ma nuque. J’aimais qu’il m’appelle mon roi. Parce que c’’est ce que je suis. Le roi. Je sentais la colère monter en moi…

Vire de là sale pervers le prévenais-je en envoyant mon coude derrière, en direction de ses côtes pour me dégager.

Merde pensais-je. Quel sale pervers. Me toucher comme ça…Pas moyen qu’il me prenne pour son jouet ! Qu’est-ce que c’était bon… Merde. Pas moyen de lui faire voir ça.

Je ne t’ai pas autorisé à faire ça sale poussin punk radioactif ! répliquais-je avec la colère qui revenait, alors que j’arrivais enfin à me défaire de lui.

Je le regardais avec colère.

Ouvre. Et si tu recommences et tu peux dire adieu à tes teintures et tes produits de filles. Même si je savais qu’elles étaient le prix pour les informations que je lui avais demandé, je pouvais encore le faire attendre une bonne semaine, rien que pour l’embêter et me moquer de lui.

Je le senti se tendre sous moi. J’évitais sans mal son cou en souriant. Il avait aimé ce que je venais de faire, je l’avais compris. Je souris à sa menace et passais ma langue très lentement sur mes piercings, me rapprochant de nouveau de lui. Je me recollais à lui, un bras de chaque côté de sa tête.

- Non, mais j’ai le droit de faire ça, mon roi…

Très doucement, je caressais ses lèvres des miennes ainsi que de mes piercings. Je l’embrassais très légèrement et lorsque je senti qu’il allait y répondre je me reculais. J’ouvris ensuite la porte et rentrais dans ma chambre, sans le regarder. Je pris ma guitare et me posai sur le lit, près à jouer. Je lui souris lorsqu’il rentra et jouai avec mon piercing.

- Tu me donnes mes produits et je te donne tes infos. Sinon tu n’auras rien…

Je commençai alors à jouer une mélodie toute douce, je savais qu’il l’apprécierait. Je le regardais en jouant, léchant mes anneaux justes pour l’embêter. J’aimais voir ses yeux plein d’envie, de frustration et de colère comme maintenant.

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Ksss… pensais-je alors qu’il se recollait à moi contre la porte, t’es qu’un pervers… Mais comme tu m’appelle mon roi…J’aimais ça. J’aimais même si je savais pertinemment qu’il jouait avec moi.

Il se rapprocha et je sentis légèrement ses lèvres sur les miennes, toujours aussi douces, toujours aussi enivrantes lorsque je sentais ses piercings.
Mes mains crispèrent légèrement les produits que je tenais. Alors que j’allais répondre, il se recula et ouvrit la porte, sans même me regarder plus.
Je me mordis la lèvre et jurais intérieurement en le traitant de tous les noms. J’hésitais à m’en aller directement, sa couleur de cheveux étant encore bien présente… Je soupirais. Décidément, je ne faisais que ça aujourd’hui.
Je me décidais à entrer. Je voulais mes informations pensais-je. Mais ce que je voulais vraiment, c’était juste passer encore un peu de temps avec lui…Qu’est-ce qu’il m’énervait !!

Je fermais la porte derrière moi en jetant un dernier coup d’œil dans le couloir. Pourquoi avais-je de plus en plus le sentiment que quelque chose de pas net allait arriver…Plus que maintenant c’était déjà difficile alors… je me faisais peut être des idées…

Lorsque je me retournais vers lui, il avait commencé à jouer de la guitare. La mélodie était douce. Je l’appréciais beaucoup –enfin je veux dire- elle me détruisait moins les oreilles que l’autre !

Il recommença alors à jouer avec ses piercing. Pourquoi je rougissais comme un idiot ? J’étais en colère, mais je me contenais. Dire qu’il n’avait encore presque rien fait et que j’étais déjà dans cet état… Je soupirais encore une fois et m’assis sur la chaise que je trainais pour la mettre en face de lui. Je m’y assis et croisait les jambes en jetant sur son lit les produits.

J’écoutais encore un instant sa musique en l’observant en entier. Si seulement c’était une fille…
Eyh Oh arrête de rêver ! Je me giflais intérieurement. N’oublie pas que ce n’est qu’un pervers et qu’il saute tout ce qu’il veut. Tu serais qu’un de plus. Ce n’est pas digne d’un roi !
Je soupirais encore une fois en rejetant ma tête en arrière. Après une bonne inspiration, je le regardais et lui parlais enfin.

Il y a ce que tu as demandé.
Maintenant, montre-moi les plans et raconte moi ce que tu sais sur Ambrose.

Tout en jouant de la guitare, je l’observais. Il semblait étrange aujourd’hui… Je jouais une mélodie douce, qu’il pourrait apprécier. Je m’étais déjà vengé en le frustrant, ça me suffisait. Je ne voulais pas le faire partir, ni qu’il débranche de force ma guitare comme souvent. Il soupira alors encore une fois. Il était définitivement étrange. Il posa mes affaires sur le lit mais je ne m’en occupais pas tout de suite, le regardant encore.

- Ca ne va pas ?

Voyant qu’il ne me répondrait pas la vérité, je secouais la tête et posais ma guitare. Je regardais ce qu’il m’avait apporté. C’était de la bonne qualité, ça devrait aller. Je pourrais récupérer ma tête normale d’ici demain ou après demain. Tant mieux ! Je posais les teintures mais gardais le vernis dans ma poche. Je me levais ensuite pour aller chercher mon pc puis me rassis sur le lit.

- Faut que tu viennes à côté de moi si tu veux voir.

Je lui souris perversement pour l’embêter encore et jouais avec mon piercing. Je me concentrais ensuite sur mon ordinateur et lui montrai les plans.

- Qu’est-ce que tu veux voir précisément ?

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A sa question, je répondis un vague « oui ». Après tout, ce n’est pas comme si j’étais malade ou autre… Enfin si. Fallait être malade pour tomber amoureux d’un mec et encore plus d’un mec comme ça…
Mais je chassais rapidement ces pensées. Je devais me concentrer sur les plans et pas sur lui…Ce qui était franchement difficile vu qu’il jouait constamment avec ses piercings et me perturbait en continu…
Je le fusillais du regard et soupirais lorsqu’il se concentra sur son pc et que je devais aller m’asseoir à côté de lui. Je me laissais presque tomber assis à ses côtés. Était-ce parce que j’avais identifié que je l’aimais que cela me perturbait d’être à côté de lui… Non. Pas moyen. Je me concentrai sur les plans qu’il me montrait.

Les conduits qui partent des cellules, les accès et sorties d’air du bâtiment ainsi que les connections et les blocages que tu peux faire aux différents endroits.

Ça allait faire beaucoup à mémoriser. Je me concentrais donc à fond pour tout comprendre et retenir. Mon second plan était basé sur les possibilités de faire un chemin avec ces conduits. Il devait m’aider à déterminer ce chemin.

Tu as moyen de trouver une personne si elle est dans les conduits et de la suivre en temps réel ?

Je pensais à des capteurs de mouvements ou infrarouges…Je ne savais pas si il y en avait dans un hôpital de ce genre…

Je le regardais et ne dis rien. Il n’allait pas vraiment bien, mais je savais qu’il ne me le dirait pas… Je le regardais après lui avoir dit de se mettre près de moi. Cela semblait vraiment le déranger, ce qui m’énerva.

- La prochaine fois je prendrais un autre écran, tu ne seras pas obligé de m’approcher comme ça rassure toi.

Il m’énervait. Il m’énervait à ne pas vouloir me dire ce qui n’allait pas et à refuser de reconnaître que je lui plaisais. Je le dégoûtais à ce point ? Qu’il se rassure, je ne le toucherais plus. Ca le forcera bien à reconnaître que mes baisers au moins lui manquent.
Je lui montrais ensuite ce que j’avais, me concentrant sur le boulot. C'est-à-dire en l’écoutant et lui montrant ce qu’il voulait tout en jouant encore plus avec mes piercings. C’était un tic encore plus flagrant lorsque je me concentrais…

- Non, la comme ça je ne peux pas. Mais si tu me fourni le matériel je peux placer un capteur sur Kumyko et la suivre.

Je savais que c’était elle qui l’intéressait. C’était la seule qui se baladait dans les conduits pour l’instant. Je pourrais lui mettre un capteur sur ses oreilles par exemple. Mais il faudrait que je le fasse pas longtemps avant qu’elle ne se déplace, Lawrence le repérerait rapidement et m’en voudrait… Je léchais mon piercing en réfléchissant à un moyen de le faire correctement.

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Je ne répondis pas à sa remarque sur l’écran. Non pas que je n’avais pas envie de lui lancer une pique pour l’embêter, mais simplement que je voulais me concentrer et ne pas le regarder. Ça avait déjà été presque difficile de ne pas venir le voir ces deux derniers jours, alors qu’il n’en rajoute pas. Il ne fallait pas que je le provoque sur ce terrain…
Je me cachais presque l’œil gauche pour ne pas le voir jouer avec ses piercings. Je n’arriverais pas à me concentrer sinon. Je savais que c’était un tic, mais quand même. Il pourrait en avoir un un peu moins attirant et frustrant!
A sa proposition de capteurs je réfléchis rapidement. Il me faudrait un peu de temps pour ce genre de matériel… Surtout un qui ne se voit pas. Le prix serait forcément élevé pour ce capteur, et il serait surement détruit après…Mais si ca me permettait de la faire sortir… Ambrose ne s’en remettrait pas de si tôt.

T’as son dossier à la fille chat ? Demandais-je sans plus le regarder…Il me perturbait trop…mais je ne devais pas le lui montrer.

Je devais vérifier un dernier élément. La faire sortir oui, je l’avais plus ou moins approché et j’avais compris quelques unes de ses motivations pour sortir, mais encore fallait-il qu’elle puisse rendre là ou elle le voulait… Il fallait que je sache où et comment elle pourrait s’y rendre. Si je devais prévoir quelqu’un ou quelque chose pour l’aider à partir plus vite…

Je continuais de réfléchir en jouant avec mon piercing alors qu’il me parlait. Je le regardais et secouai la tête en voyant qu’il se cachait limite les yeux. Alors quoi ? Maintenant il ne voulait même plus me voir ? Il m’énervait vraiment. Et en même temps, il me faisait tellement mal… Je me concentrais sur mon écran et hochais la tête. Je devais me concentrer sur le boulot pour ne pas avoir mal…

- Evidemment. Je les ai tous.

Je lui sorti le dossier de la fille chatte rapidement, le laissant lire. Je m’allongeais doucement et le regardais faire. Je ne le comprenais vraiment pas. C’était si dur de reconnaître que je lui plaisais ? Ca me donnait à la fois envie de le plaquer et de le prendre de force, à la fois de le plaquer et de lui montrer qu’il me voulait et partir si il ne le reconnaissait pas et à la fois de partir maintenant. Ou plutôt de le faire dégager de ma chambre…

Le laissant réfléchir, je regardais mes mains. Fallait que je remette mon vernis tiens… Mais il était loin, tant pis, je le ferais plus tard… Je sorti mon téléphone et jouais un peu en attendant qu’il me dise ce qu’il voulait. Il était long à se décider des fois…

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Je lus attentivement le dossier de cette fille… Ksss il faudrait quelqu’un pour l’amener à son village natal. C’était trop loin pour qu’elle y aille toute seule…
Je ne l’avais même pas senti s’allonger.
Je me levais pour aller remettre son pc sur le bureau.

Je vais te fournir le matériel nécessaire pour le pister. Quand tu l’auras, il faudra qu’on s’arrange pour le lui mettre. Mais pas tout de suite. J’ai besoin d’un peu de temps pour préparer la suite.
Quant tout sera prêt, je te ferais signe. Grâce à tes guidages, tu va la faire sortir d’ici par les conduits. Quelqu’un la récupèrera à l’extérieur.

Je m’apprêtais à repartir mais j’allais oublier…je me retournais vers lui et le regardais.

Au fait, tu as pu faire les recherches sur Ambrose ? Est-ce que tu sais si et où il va se faire coiffer et acheter ses vêtements ?

En attendant que le plan pour Kumy soit prêt, je voulais une petite attaque toute personnelle sur Ambrose…

Je l’écoutais tout en jouant avec mon téléphone. J’avais envie de l’embêter car il m’énervait. Et l’ignorer, ou du moins le lui faire croire, était un bon moyen.

- Si tu veux, j’aurais le temps de réfléchir à une demande d’ici la.

Je souris puis rangeais mon téléphone. Je me rassis et réfléchis à ce que je savais, toujours en jouant avec mes anneaux. Je ne le regardais pas vraiment cette fois, perdu dans mes pensées. Je le fixais ensuite et sourit, moqueur.

- Pour la coiffure je n’ai pas pu savoir encore. Je ne sais pas si tu as capté mais il a des cheveux longs. Donc il ne va pas se les couper souvent hein…

Je secouais légèrement la tête puis le regardais plus sérieusement.

- Ses vêtements il se les fait faire sur mesure dans une boutique de prêt-à-porter. Tu veux le nom de la boutique ? des gérants ? Autre chose ?

Je lui donnais ces informations, les connaissant déjà.

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Je tiquais un peu à son manque d’enthousiasme mais je me contrôlais.

Bien sûr que je l’ai remarqué…Faudrait être aveugle... répliquais-je ironiquement. Mais il doit bien les entretenir, se faire faire les pointes… Même si il ne se maquille pas en fille comme toi.

Tient ça c’est gratuit pensais-je avec un sourire moqueur.

Merci pour les infos. Répliquais-je néanmoins plus gentiment.

Quand Ambrose aura des nouveaux vêtements il aura une petite surprise. Je rigolais intérieurement.

Pas pour le moment. Ajoutais-je devant la porte alors que je l’ouvrais sentant que je devenais trop perturbé pour rester plus longtemps. Je m’imaginais alors me retourner et l’embrasser genre tout est bien qui finit bien…mais fallait pas rêver. Les histoires où les personnes sont amoureuses les unes des autres ne faisaient pas parties de ma bibliothèque. Je soupirais de ne pouvoir lui dire ce que je ressentais pour lui, qui, dès lors jouerait avec moi comme avec ses amants ou une poupée gonflable…Je refermais la porte derrière moi et retournais dans ma cellule. J’avais beaucoup à faire...

» Pardon et coup suivant
» Premier coup : gâteau empoisonné
» Fidélité au Roi noir et derniers préparatifs du premier coup.