Arrivée des Jumeaux [ PV Ayato + Libre ]

Admin Messages : 23 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

La voiture, moment interminable à passer. Les deux jumeaux étaient assit, l'un entrain de se ronger les ongles, l'autre regardant le paysage défiler.

Me mordant les doigts, je n'arrivais pas à croire que j'allais dans un asile. Rien que de penser que j'allais aller dans des cellules pour fou, quelque part ça me faisait peur. Evidemment après tout, à la base je suis quelqu'un de parfaitement normal... non ? Mon frère semblait un peu plus clame que moi, je suis du genre à en faire trop alors que sa allait sans doute bien se passer. Je basculais d'avant en arrière comme le pauvre malade mental que j'étais alors que l'on arrivait devant l'établissement qui ressemblait beaucoup à un pensionnat. Je sortais très vite de la voiture et prenais une grande bouffer d'air, comme si je m'apprêtait à être enfermer pendant des mois et des mois dans une pièce, c'est ce que je redoutais. Mes tics me suivaient en tout cas, je soufflais, tremblait de certains membres et d'autres non, pour mon frère, cela semblait complètement normal venant de moi. Maintenant... C'est sûr. Me reprenant légèrement, je prenais ma valise que mon frère me donnais et je tournais la tête vers le bâtiment où nous nous dirigeons. Je restais à ses cotés, m'accrochant à l'arrière de son tee-shirt comme un bébé éléphant qui s'accrocherais à la queue de sa mère.

- Tu crois que nous serons bien accueilliiiiis ? Lui demandais-je d'une voix légèrement rouillée alors que l'on entrais dans le hall.

Je venais de sortir de la bibliothèque quand j'entendis une voiture, elle venait de partir. Je me précipitai alors dan le hall pour accueillir le ou les nouveaux arrivants en priant pour ne pas tomber sur le même phénomène qu'Asmodée.

A ma grande surprise, ils étaient deux, deux jumeaux. L'un se cramponnant au tee-shirt de son frère. Il avait l'air d'y avoir une remarquable différence entre les deux.

Je tentai de les mettre en confiance avec un chaleureux

-Bonjour, je m'appelle Korydewen et je suis infirmière ici. Je peux vous aider?

Messages : 22 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

Le trajet que j'appréhendais au départ à cause de sa longue durée me sembla finalement court. Il faut dire que, durant ce-dernier, je n'avais cessé de réfléchir aux évènements passés qui nous avaient conduits jusqu'ici et il y en avait énormément.

À notre arrivée, je sortis lentement de la voiture que mon frère avait quitté à la vitesse de la lumière. Peut-être pour m'acclimater à mon nouvel environnement ? Certainement. Je me rendis ensuite vers le coffre de la voiture que j'ouvrais avant le prendre ma valise que je posais au sol. Je pris ensuite celle d'Akaito, qui semblait complètement chamboulé comme je l'avais prédis. Je m'en faisais pour lui, je ne savais pas s'il arriverait à s'y faire. Il avait été si chamboulé quand il avait su pour notre départ... Lorsqu'il sembla calmé, je lui tendis sa valise. On se mit ensuite en route pour le Hall, moi et mon frère, accroché à moi. Il me posa d'ailleurs une question qui ne laissait aucun doute sur son état d'esprit. Si on allait bien être accueillis ? Je n'en savais rien, du moins, je m'en fichais complètement. À vrai dire, si on pouvait me foutre la paix, ce serait bien aussi mais ce serait trop beau pour être vrai. Néanmoins, il fallait que je lui réponde autre chose si je ne voulais pas qu'il soit encore plus stress. Je lui souris alors avant de lui répondre d'une voix enjouée :

- Certainement ! Il n'y a pas de raison pour qu'on nous traite mal. Ne t'inquiètes pas.

Lorsqu'on passa la porte du Hall, je freinais notre rythme avant de nous arrêter complètement. Que devions-nous faire maintenant ? Heureusement, une personne arriva à notre secours en nous saluant et en nous demandant comment nous aider. Aller Ayato ! Sois agréable ou au moins fréquentable. C'est ton premier jour, mieux vaut ne pas s'attirer d'ennuis avec l'administration.

- Je suis Ayato Bokku et voici mon frère Akaito. À vrai dire, nous ne savons pas ce que nous sommes censés faire à présent que nous sommes arrivés.

-Enchantée! Lançais-je avec un grand sourire. Vous venez ici en tant que patients?

"Patients"... Décidément je n'aimais pas ce mot! J'aurais bien préféré dire "invités", mais la plupart des personnes ne venant pas ici pour travailler venaient contre leur gré.
Tant pis, après les erreurs commises peu avant avec Asmodée, je me devais 'être irréprochable d'un point de vue professionnel si je tenais à mon poste ici.

Voyant que l'un des deux jeunes hommes était beaucoup plus à l'aise que l'autre, je regardai le plus nerveux et lui demanda avec une voix des plus douces possibles

-Tu semble très mal à l'aise, je te comprends. Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour arranger ne serais-ce qu'un peu cela?

Après avoir posé cette question, je me demandai si son frère pourrait peut-être plus facilement m'expliquer la situation. Je ne savais plus vers lequel des deux me tourner réèllement.

Admin Messages : 23 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

Une fois donc dans le hall, Ayato semblait plus confiant que moi, me disant qu'il n'y avait pas de raison qu'ils nous traite mal. J’espère bien tien ! J'avais pas envie de péter encore un boulon à cause d'infime détails qui pourrais... enfin bon. A peine avait-il dit ça que quelqu'un arrivait près de nous en nous demandant si elle pouvait nous aider. J'avais pas tellement à parler vu que mon frère nous présentait à ma place. Elle semblait... gentille ? Je ne savais pas trop quoi penser car on venait tout juste d'arriver et l'on ne la connais pas du tout. Je ne disais rien,lâchant le tee-shirt de mon frère pour ne pas paraître trop collant.

Je me redressais donc car j'avais été trop courber et dieu sait que ce n'est pas bon pour moi et ce que je suis maintenant. Je toussais légèrement, me raclant la gorge puis la jeune femme semblait parler à moi, voyant que je n'étais pas tellement à l'aise. Ah bah voyons... normal je dirais. Je ne savais pas comment agir ni comment parler car a un moment donne,r je vais dire n'importe quoi et passer directement pour le con de base. Pas que ce soit faux mais... bon, je e veux pas qu'elle ait de mauvaise impressions de moi dès le départ.

- Hum, ouais, ça va, ahahahahah. ah !

Euh, je crois que j'ai trop rigoler. Posant ma main devant ma bouche, je tournais sur moi-même, faisant dos à la fille et à mon frère en pouffant comme un débile. Calme, faut que je me calme. Je repris alors mon activité préféré : me ronger les ongles.

- Gomenashai. Réussis-je à dire malgré que je me rongeais les doigts.

Messages : 22 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

L'attitude de mon frère, bien que trop excessive à mon goût, m'amusait énormément. Il était toujours ainsi, mal à l'aise devant les gens qu'il ne connaissait pas, il ne savait pas quelle attitude adopter... Il se soucie juste trop de l'image qu'il renvoie je pense. C'est un peu, con... Enfin, temps que cela ne devient pas trop grave...

La jeune femme semblait quand à elle légèrement désarmée devant nous. Comme si elle ne savait pas comment nous traiter. En même temps, je la comprends. C'est une personne "normale" qui se retrouve confrontée à deux tarés de la société... Y a de quoi avoir peur je pense. Mais bon, je ne pense pas avoir l'intention de la tuer et mon frère non plus d'ailleurs.

Je m'amusais avec mes mitaines en cuir noir tandis que leur échange se poursuivait sans y donner une réelle importance. Puis, je jetais quelques coups d'oeil autours de moi... Pas si moche. Cela ressemble à un pensionnat mais ça sent comme dans un hôpital. Jusque là, rien de très étonnant ma foi. Que c'est ennuyeux... Je me tournais vers la jeune femme, désireux d'alimenter un peu plus ma curiosité.

- Et... Quel est votre rôle ici ?

Je fus quelque peu touchée par la réaction d'Akaito lorsque je lui demandai s'il y avait quelque chose que je puisse faire.
Bien évidement qu'il était nerveux, et ça se comprend tout à fait. Je déduis que cette réaction devait être normale lorsque je vis Ayato étouffer un rire.
Akaito s'excusa et je lui répondis, toujours en souriant

-Ne t'en fais pas, c'est normal d'arriver dans un tel endroit en étant nerveux, moi-même j'étais très nerveuse à mon arrivée, même sans le titre de patiente.

Ayato, qui jusque là assistait à la scène me demanda

- Et... Quel est votre rôle ici ?

-Je suis infirmière, je m'occupe des patients lorsqu'ils en ont besoin ou lorsque le Docteur Ambrose me le demande. Mais vu que l'établissement à n'ouvert que très récemment je n'ai fait qu'accueillir certains patients.
Mais je vous rassure, j'ai des années d'expérience derrière moi, je ne suis pas une jeune infirmière débutante.

Ce n'est que lorsque j'eus dit cette dernière phrase que je me rendis compte qu'elle sonnait en fait bien mieux dans ma tête... Dommage.
Néanmoins, par chance pour moi, les jumeaux n'eurent pas l'air de prêter attention à cette expression.

Admin Messages : 23 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

Je restais dos à eux, rongeant toujours mes doigts tandis que j'écoutais quand même leur conversations. ça va, je ne les alertait pas donc j'imagine que c’est bon ? Je regardais droit devant moi tout en cherchant quelque part , un point fixe à regarder sans pouvoir faire n'importe quoi. Je serrais de mon autre main ma valise, tellement fort que la paume de ma main commençais à devenir rouge et à me brûler. Je ne disais cependant rien, écoutant donc ce qu'ils disait et ce que surtout, l'infirmière répondait. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle disait car, elle dit avoir des années d’expériences mais elle a l'air d'être très jeune. Elle a ptêtre un secret je sais pas mais elle fais pas si vieille que ça. D'un coté, tant mieux disons car je me sent un peu plus rassurer mais bon...

Je ne veux quand même pas rester ici quoi. Et si je pars en courant, est-ce que l'on va me plaquer en mode rugbyman pour que j'arrête d'avancer ? Je fixais la sortie, mes jambes commençant doucement à trembler alors qu'un grand sourire non confiant et de fou en même temps se dessinait sur mes lèvres. On dit que je cours vite alors... ils me rattraperons pas pas vrais... ? Quoi que, je peux pas laisser mon frère ici tout seul ! mais si je cours, en tenant son bras... sa va pas le faire... RHA ! Je sais pas quoi faire, ça me soûle ! Je déglutissais lentement, regardant partout autour de moi. ça na pas l'air miteux mais je suis que quelque chose se cache derrière tout sa, non ?pas vrais ? hein ? ahah... heeeein ?

Voyant qu'Akaito commençait visiblement à ne pas se sentir bien, je me décidai à leur montrer la cage d'escalier en disant

-Maintenant je vais vous conduire à vos chambres.

Tandis que nous avancions, je me retournai vers eux et leur demandai

-Mais vous avez l'air vraiment très proches. Cela ira-t-il si vous êtes dans deux chambres séparées? Elles seront l'une à côté de l'autre mais il me semble que vous n'aurez pas la possibilité de vous déplacer librement...

J'étais inquiète, peut-être faudrait-il demander au docteur d'aménager une seule chambre pour deux? Ou bien fallait-il plutôt tenter de les séparer, même juste dans leurs chambres.
Néanmoins, je continuai d'avancer jusqu'au couloir du deuxième étage où se trouvaient les "cellules". Une fois encore, quel mot horrible! Je ne m'y ferai décidément jamais, je préférais de loin dire "chambres".

Messages : 22 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

J'écoutais Korydewen nous expliquer son rôle. Hum... Ainsi c'est elle qui est censée nous "soigner" ? J'eu un petit rictus ironique tout en me disant qu'avec moi, elle risquait sincèrement de perdre pas mal de temps. Mais bon, laissons lui ses petites illusions. Il faut bien qu'elle ai un peu d'espoir si elle veut s'en sortir. Bref, rien de très intéressant jusque là, elle jouait le simple rôle d'assistante au docteur... Cependant, une de ses phrases attira mon attention. Elle avait beaucoup d'expérience ? Pourquoi, en la regardant, je ne lui accordais que la vingtaine et certainement pas plus. Je la regardais en arquant un sourcil, pas sûr de saisir le sens de sa phrase. Est-ce qu'elle voulait dire qu'elle étudiait cela depuis sa plus tendre enfance ?! Hm... Peut-être mais la manière dont elle l'a dit ne laissait pas exactement entendre cela. Il me suffirait d'un simple contact et j'aurais peut-être la chance de trouver ses secrets... Mais je ne peux faire cela. Elle risquerait de me prendre pour le phénomène de foire que je ne veux pas être et ça ne m'arrangerait pas du tout.

- Hm... Je n'en doute pas...

Je me rendis compte qu'Akaito s'agitait beaucoup à côté de moi, je le guettais du coin de l'oeil tandis qu'il scrutait les moindres recoins du hall. Tu ne chercherais pas à t'enfuir par hasard toi ? Je passais un bras autours de ses épaules ce à quoi il sursauta. Je n'aimais pas ce genre de contact d'habitude mais, temps que sa peau ne rentre pas en contact avec la mienne, cela ne me dérange pas. Je le fixais, essayant de décrypter ce qu'il pensait pour le calmer puis je pensais ensuite à voix haute mais assez doucement pour que la seule personne qui puisse entendre soit Akaito :

- Il n'y a pas énormément de monde... Est-ce normal ?

C'est alors que l'infirmière nous annonça que nous devrions dormir dans une chambre séparée. Hm... Et qu'en plus nous ne serions pas libres de nos mouvements. Tient, tient. Personne ne me dit ce que je dois faire alors cela ne devrait pas poser de problèmes. Cependant, tout en entraînant Akaita à la suivre, je ne pus m'empêcher de revelever avec un ton proche de la moquerie.

- Ce n'est quand même pas une sorte de prison ici ? hm?

Bien tapis dans un coin sombre du hall d'entré j'ai aperçu deux nouveaux venus, et notre vaillante mais incapable d'infirmière Korydewen Occis ! Les deux jeunes garçons semblaient être jumeaux. Quand à l'impression qu'il donnaient l'un avait l'air totalement ravagé tandis que l'autre semblait être méfiant mais posé. Peut être que j'en apprendrais plus sur eux par la suite. Je me demande qui sera dans la seconde cellule collée à la mienne ? L'un de ces deux jeune ou la fille guidée par le toutou du Dr ?Tandis qu'ils se dirigeaient tout les trois vers la cage d'escalier je profiter du fait que personne ne m'ait vu pour les suivre discrètement. Aurai-je la chance d'assister à quelque chose d’intéressant ?

Une prison? C'était assez difficile à expliquer... J'aurais bien aimé leur dire que non, il ne s'agissait pas d'une prison mais d'un établissement hospitalier, mais je trouvais moi-même quelques règles un peu farfelues. Je tentai malgré tout de lui expliquer

-Le docteur a établi ces règles pour la sécurité de tous les patients, ce n'est en rien une sorte de prison. Il vous sera possible de sortir à condition d'être accompagné par un garde ou un membre du personnel soignant.
si les sorties n'étaient pas réglementées, certains patients mettraient la vie des autres en danger ainsi que la leur.
Si vous voulez éviter d'avoir des ennuis et de vous faire remarquer, il faudrait mieux vous tenir à ces règles.
Mais je comprend toutefois votre inquiétude.

Tandis que je disais cela nous arrivâmes ou bout du couloir où se trouvaient les chambres.
Je sentis alors qu'une autre personne avait suivi notre trajet, presque avec nous.

Pleine de compassion elle tente de convaincre ces jeunes gens des biens fondées de ces règles stupides. J'en arrive à me demander si ce coté excessivement compatissant lui était naturel ? La seule raison m'ayant poussée à la suivre était la volonté de savoir qui serait mon second voisin de cellule. La jeune fille au cheveux rose n’étant pas là j'en conclu que les cellules 5 et 6 sont pour ces deux là. L'envie de surgir de nul part pour confronter Korydewen une nouvelle fois à son incompétence grandissait en moi. Malgré cela je fit preuve de maitrise et me retenu, car elle semblait avoir perçue ma présence, ne serait-elle donc pas simplement bonne à jeter ?. L'idée était à garder en tête pour l'avenir de leur visite.
J'espère que le plus fou des deux sera le plus proche de ma cellule, je pourrais m'amuser à le torturer un peu avec sa propre démence.
. . . . Ne m'épanouirais-je pas ces temps si ? Cela fais bien longtemps que je n'avais pas retrouver tant d’intérêt à violenté ses créatures éphémères.

Admin Messages : 23 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

( Laisser moi le temps de répondre nom de dieu ! )

Chambres ? Cellules ? Séparer ? Prison ? ahah, j'avais trop entendu de mots qui me mettait le cerveau en état de nuire. Il me restais un peu de 'normalité' quelque part mais je ne savais vraiment plus quoi dire. Je sentais que j'allais bégayer et même si mon frère semblait me tenir pour pas que je m'en aille, j'avais envie de le pousser et partir pendant qu'il en était encore temps. Je déglutissais mon regard se transformant en une expression de frayeur, tandis que je sentais une perle de sueur froide couler le long de ma tempe. Je comprend rien à ce qu'il se passe ici ! C'est comme une prison oui, c'est tout à fait ça ! c’est pour certes que l'on bouge pas mais je ne veux pas rester entre quatre mur à ne rien faire ni parler à personne !

Certes je ne suis qu'un pauvre fou mais... merde quoi ! M'arrêtant volontairement, la respiration rapide, Je fixait le sol en ayant les lèvres qui tremblaient sous toute la peur que je ressentais. Un sourire s'étirant soudainement jusqu'à mes oreilles, je prenais ma tête entre mes mains et rigolais comme un attarder, les yeux grand ouverts tandis que mon corps était amplis de pulsions incessant. Glissant mes mains à mes joues, respirant fortement, je cessait de rire, grinçant des dents à m'en pincer la langue. Je griffais mes joues, un sourire fou aux lèvres.

- Ahahah... AHAHAH ! Nous aider... Mon cul aussi... ! Aller tous bruler en enfer... Ahah... AHAHAHAHAHAH !

Pris d'un fou rire que je n'arrivais pas à arrêter, je me retrouvais à genoux au sol à tenir encore ma tête dans mes mains. Brûler, brûler, tout brûler vous dis-je ! Fou, je suis un fou et je n'arrive pas à faire en sorte de le cacher pour pouvoir partir d'ici ! AAAAH !

Un fou parmi les fous ! Tout est donc possible dans cet hôpital. J'ai hâte de voir cette infirmière perdre le contrôle et qui sait peut être que les réaction de ce jeune perturbé me permettrons de faire une entré en scène des plus flamboyante. Le moins que l'on puisse dire est que ce jeune homme a explosé dans le sens mental du terme, si il pouvait être mon second joujou je ne m'en plaindrais pas.

Visiblement, il était trop tard pour calmer Akaito! Prise d'un élan d'adrénaline, je me jetai sur lui, le plaquant de tout son long face contre le sol, tirant ses bras pour les maintenir dans son dos. Si je ne faisait pas cela il se serait probablement blessé gravement.
Tandis qu'il riait encore, le seul moyen pour moi de le maîtriser physiquement eût été de toujours maintenir ses bras dans son dos, allant jusqu'à m'asseoir sur ses reins.
C'était la première fois que j'assistais à une telle scène, priant pour que ma réaction aide ne serais-ce qu'un peu.
Je demandai alors à Ayato, avec une voix plus puissante que celle que j'avais d'habitude.

-C'est par crise, ça ou bien il lui faut quelque chose pour se calmer?

Admin Messages : 23 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

[ Ayato répondra demain donc... Pause hein %D ]

[ Oooohhh mais j'étais déjà en train de m'imaginer mon entrée suite au plaquage de Kory x) j'attendais juste qu'Ayato réponde avant mdr. Bon bah a demain dans ce cas ^^ ]

Messages : 22 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

J'aurais pu prévoir qu'Akaito n'apprécierait pas du tout ce que l’infirmière venait de nous dire mais, même s'il avait toujours du mal à se retenir, je ne pensais pas qu'il arriverait à faire une crise maintenant. Cela ne m'arrangeait vraiment pas, moi qui pensait qu'il pourrait repartir de zéro ici, que peut-être il arriverait à dépasser ses vieux démons... Ou alors, si on arrivait à se tenir à carreaux pendant quelques semaines et, ainsi, on aurait eu une quelconque chance de sortir d'ici. Maintenant c'était mort, ils ne le laisseraient jamais sortir d'ici et je ne pourrais me résoudre à l'abandonner ici.

Je regardais mon frère souffrir, rire comme un taré... Un rire qui glaçait le sang. Je ne savais comment réagir. Aucune médicament ne nous avait jamais été donné. La seule chose qui le calme soit moi ou de mettre le feu à quelque chose. Je m'apprêtais à me lancer contre lui lorsque l'infirmière me devança et le plaqua au sol. Eh ben, elle a des la poigne pour une femme ! Cependant, je doute qu'elle arrive à retenir mon frère suffisamment longtemps. De plus, il ne la connait pas, il va vraiment mal réagir, il faut que je fasse quelque chose car il n'hésiterais pas à la tuer car, tout comme moi, il porte sur lui un bon vieux poignard qui fait, malgré tout, bien son travail.

- Un médicament ne changera rien. Et si je peux te donner un conseil, pousse-toi.

Je sentais qu'elle ne m'écouterait pas mais il fallait que je fasse quelque chose avant que tout ne dégénère encore plus. C'est pourquoi, je me dirigeais vers elle et la poussa suffisamment pour qu'elle relâche l'emprise qu'elle avait sur mon frère. Ce-dernier se releva et je m'empressais de le plaquer contre le mur froid et d'attraper ses poignets. Le contact avec sa peau était insupportable. Je chassais de mon esprit ses pensées qui commençait à m'envahir. Tout était si horrible dans sa tête. Je plantais mes yeux dans les siens, sans lui laisser l'occasion de bouger. Il fallait que je l'arrête. Je ne sais que trop bien ce dont il est capable.

"Un médicament ne changera rien"? Génial! Bien que je me doutais qu'il l'y avait aucun traitement pour lutter contre une telle attitude, cette réponse me décontenança quelque peu.

Lorsqu'Ayato me conseilla de me pousser, je n'en fis rien, craignant que son frère ne recommence à se mutiler comme il le faisait. Puis il me poussa brusquement, ce à quoi je m'attendais un peu. Toutefois, je me laissai faire et tombai, assise sur le sol.

Ayato avait l'air de parfaitement maîtriser son frère, je ne m'interposai donc pas, sentant que quelque chose de particulier était en train de se passer entre ces deux-là.

Je restai donc assise, m'apprêtant toutefois à agir si quelque chose tournait mal. En temps normal, je l'aurais assommé d'un coup, d'un seul. Mais je me doutais qu'une telle tentative sur ce jeune homme serait non seulement inefficace mais rendrait certainement la situation encore plus difficile.
Je sentais ma poitrine se soulever sous l'emprise de ma respiration très forte. J'avais bien failli laisser Kory prendre le contrôle.

Que spectacle qui venait de se dérouler devant moi me donna envie, de moquer de cette peu charmante infirmière, tout en observant de plus près les deux nouveaux venus. Le fait de savoir qu'aucun traitement ne pouvais être administré à notre fou furieux était une bonne chose, d'une certaine façon. Je sorti donc de l'ombre pour faire face à Mlle Occis, en simulant un rire hautin. Car bien entendu rire n'était pas quelque chose que je soit capable de "vivre" réellement.

"Est-il nécessaire de posséder des talents de catcheur pour être infirmière ? Si tel est le cas alors bravo Mlle Occis. Mais il me semble que vous êtes censée soigner les patients et non pas les blesser encore plus."

Lorsque le jeune homme bloqua son frère contre le mur je me rendis compte qu'ils étaient tout deux armés.

" De plus votre confiance envers le genre humain vous tueras, vous possédez peut être une grande expérience je n'en doute pas. Vous devez donc savoir que tout peut advenir. D'autant plus quand les personnes devant vous sont armées. N'est-ce pas messieurs. "

D'un certain sens j’espérais trouver un amusement avec ces deux jeunes. Ils pourraient être passionnants à manipuler. Après tout, ici je ne peut que m'amuser de la sorte pour passer le temps.

La réflexion d'Asmodée était très déplacée et sans aucun intérêt

-Ne devriez-vous pas être dans votre cellule ou bien accompagnée d'un garde, Mlle Hellsight? Pour répondre à votre question, j'ai surtout acquis ces compétences par"moi-même" au fil des années. Et sachez que, loin de le blesser, je l'empêchai de se mutiler, n'insistant que sur se poignets pour les maintenir sans pour autant les bloquer complètement.

Elle ajouta

-De plus votre confiance envers le genre humain vous tueras, vous possédez peut être une grande expérience je n'en doute pas. Vous devez donc savoir que tout peut advenir. D'autant plus quand les personnes devant vous sont armées. N'est-ce pas messieurs?

-Pensez bien que je n'aurais pas pris de risque si je ne m'étais pas sentie capable de résister à un coup, dans le cas éventuel où je n'aurai pas su l'esquiver. Maintenant veuillez cesser ce sourire narquois qui fait tellement faux sur votre visage et ayez l'amabilité, pour une fois dans votre vie, d'obéir et de retourner dans votre cellule.

Je me relevai ensuite. Quoi qu'il en soit,j'espérai que le lien qui unissait les jumeaux permettrai à Ayato de maîtriser son frère le temps qu'il se calme. Il faudrait vraiment que ces deux-là ne soient séparés qu'un minimum de temps si nous voulions éviter de perdre tous nos gardes par les crises de folie d'Akaito.

Admin Messages : 23 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

Après mon rire presque démoniaque, je me retrouvais au sol avec l'infirmière qui me bloquait les poignet et essayais de me maintenir au sol pour que je me calme. Mais je sentis que j'avais un peu plus de force, en quelques secondes je pouvais la pousser et planter... Mais je ne le fit pas. Ayato compris vite la situation et poussais l’infirmière alors que je me levais bien vite comme pour ensuite m'élancer contre quelqu'un pour me calmer. Mon frère se jetais ensuite sur moi mais cette fois, il me plaquait contre le mur en me maintenant les poignets. Il me regardais dans les yeux d'un air confiant et essayais a tout prix de me calmer. je tremblais de partout, sentant mes muscles qui étaient très tendu. Je soufflais, submerger par la peur, la folie, l'envie de tout cramer...

Mais peu à peu, alors que je continuais de dire des choses incompréhensible, je finissais par doucement me calmer. A cotés de nous, une jeune fille aux longs cheveux noir s'était avancer, parlant d'un ton pas très sympathique à l'infirmière qui répondait et se justifiais d'un ton assez calme à mon gout. J'aimerais bien être comme elle, pouvoir garder tout ses sentiments pour moi mais ce n'est malheureusement pas le cas. Bien plus calmer qu'au départ, Ayato finissait par me lâcher.

Mon dis glissais doucement contre le mur et je me laissais m'asseoir au sol, je regard baisser avec des mèche de cheveux qui me cachais les yeux tandis que j'essayais de reprendre mon souffle qui s'était coupé. Mon coeur battait toujours aussi vite, tellement que j'avais envie de vomir mes tripes, j'en tremblait encore de cette folie qui malgré tout quittait mon corps, s’effaçant. Je restais au sol à ne rien dire, devenant complètement muet, mes mains sur le sol, je le griffais lentement en déglutissant.

Alors qu'Akaito avait fini par se calmer, très certainement grâce à son frère, il se laissai glisser contre le mur. Je m'accroupis et me pencha un peu vers lui

-Je suis désolée... Murmurais-je. Est-ce que ça va aller?

Je savais pourtant très bien qu'il ne m'écoutais et ne me voyais certainement pas non plus. Mon coeur qui s'était ralenti se remis à battre, non pas rapidement, mais avec une puissance incroyable. Je sentais les battements de mon coeur jusque das mes mâchoires. Il me faisait penser à moi lorsque Kory avait commencé à se manifester. J'avais un mal de chien à la contenir, la moindre contrariété, le moindre petit choc physique ou psychologique la laissait prendre le contrôle. J'ai eu la chance d'avoir beaucoup de temps pour m'adapter et apprendre à me contrôler, il ne me restai plus qu'a prier pour qu'il ait aussi le temps d'apprendre pour ne pas finir sa vie avec en dernière image des gens le scrutant de haut en bas comme un "monstre".

Ayato avait l'air de contrôler, non pas son pouvoir mais son attitude vis-a-vis des autres. Si mon statut me le permettais, je m'occuperai bien moi-même de leur suivi psychologique à tous les deux. J'étais curieuse de savoir comment une union si forte pouvait se créer entre deux être similaires et pourtant si différents.
Je me relevai, laissant le temps à Akaito de reprendre son souffle et dit à son frère en souriant

-Je vous trouve très touchants tous les deux.

Je ne sais pas encore pourquoi cette phrase était sortie, presque sans que je ne m'en rende compte, mais c'était la vérité.

Messages : 22 Date d'inscription : 24/02/2013 Age : 31

Mon contact avec Akaito m'avait semblé durer des heures. Tout ce qui se passait autours de moi était devenu flou, balayé par les horreurs qui habitaient son esprit et qui ne se firent pas prier pour envahir le mien. J'avais à peine entendu ce qu'il se passait autours de moi. Tout mon attention était fixée sur ses ressentis. Je comprenais, je le savais déjà... Il n'avait qu'une envie : sortir d'ici. Et si j'osais, j'exprimerais ici une promesse à voix haute. Celle de nous faire sortir un jour d'ici même si pour cela il fallait que j'élimine tous ceux qui se mettraient en travers de mon chemin. Curieusement, au moment ou je pensais à cela, je sentis son corps se détendre. Il s'était calmé. Je le lâchais alors et le regardais glisser jusqu'au sol. M'avait-il entendu ? Peut-être le saurais-je un jour ?

Ce fut alors que l'infirmière s'agenouilla vers lui pour lui parler. Je ne sais pourquoi mais elle a l'air particulièrement touchée par sa situation... Ou alors est-elle ainsi avec tout le monde ? Pour le moment, ce n'est pas mon problème. Je me contentais de me décaler légèrement pour lui laisser le champs libre. Elle se releva ensuite et me souris en me disant qu'elle nous trouvait touchant. Peut-être... Certainement. Après tout n'est-ce pas une relation normale ? Je ne sais pas... Certainement que les épreuves que l'on a du traverser nous ont rapprocher. Je ne lui répondis pas mais me contentais de sourire comme pour confirmer ses dire.

Je profitais alors de ce moment de "calme" pour regarder la jeune fille qui avait remarqué mes armes et qui ne semblait pas très courtoise avec la jeune infirmière.

- À qui avons-nous l'honneur ?

Elle semblait bien sûre d'elle lorsqu'elle utilisait ce ton arrogant et énervant. Encore une personne qui veut qu'on lui foute la paix j'imagine.

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