Nouveau pion Noir : une Tour

Mon rôle avait bien évolué au sein de cet asile. De patient, j’étais devenu un chercheur, un scientifique. Je pouvais maintenant faire ce que je voulais. Je savais que je restais pourtant un sujet d’expérience. Mais cela ne me gênait pas, j’étais libre. J’avais même pu avoir un ordinateur afin de faire mes propres recherches. Bien entendu, les premières choses que je cherchais concernaient l’hôpital, des patients et son personnel. J’étais d’ailleurs entrain de lire un dossier sur une nouvelle arrivante lorsque l’on me parla. Je fermais mon ordinateur et me tournais vers Ren.­

Je lis des dossiers. Lui dis-je simplement.

Autant je ne comprenais pas l’intérêt que ressentait le médecin pour la petite, autant je partageais celui qu’il avait pour ce garçon.

Alors que je m’asseyais, il ferma son pc en me répondant. Je ne m’en formalisais pas, même si je tiquais un peu.

­ Comment tu as pu avoir un pc ?

Non pas que j’en voulais un, je n’en n’avais ni l’utilité, ni les compétences pour m’en servir, mais si il avait pu avoir ça, il devait avoir accès à pas mal de chose que je ne pouvais moi-même avoir.

Je sourie à sa question jouant avec mon piercing doucement.

­ Je l’ai demandé gentiment

Cela faisait parti du marché que j’avais passé avec lui. J’avais bien remarqué qu’il avait tiqué lorsque je l’avais refermé. Et oui Ren, j’ai le droit à plus d’informations...

­ Pourquoi tu demandes ça, tu en veux un aussi ?

Je souriais toujours en l’observant, faisant tourner l’anneau sur ma lèvre doucement.

Mes yeux l’observaient, sans tourner ma tête.
A sa réponse, je fronçais légèrement les sourcils. Etait-il déjà dans le jeu de mon adversaire ? Je soupirais un instant, regardant devant moi.

­ Non. Je ne sais pas m’en servir.

Je le regardais un instant. J’avais déjà vu des hommes avec des piercings, mais autant et avec cette couleur de cheveux, non. Il avait à peu près le même âge que moi. Je n’avais pas encore déterminé si je pouvais m’en faire un pion ou non. A nos précédentes rencontres, nous n’avions échangés que quelques mots, des banalités. Il fallait que j’en sache plus sur lui. En plus, il semblait disposé à me parler, si j’en jugeais par son sourire.

­ Qu’est-ce qu’il t’a demandé en échange du pc ?

Pas besoin de préciser. Il ne pouvait s’agir que d’Ambrose. Donc avant tout : savoir s’il pouvait m’être utile...

Je souriais et jouais avec mon piercing. Il me répondit simplement qu’il ne savait pas l’utiliser. Dommage, il manquait plein de choses. Il me demanda ce qu’il m’avait demandé en échange. Je compris facilement qu’il parlait du médecin.

­ Rien. je crois que ça l’amuse de m’étudier. Je ne suis pas un simple gamin.

J’insinuais légèrement que lui si et donc qu’il m’était inférieur. Je voulais voir sa réaction à ce moment là.

Je tiquais de nouveau à sa réponse. Je n’aimais pas ce qu’il insinuait. Je lui répliquais de la même façon.

­ Il aime étudier tous les patients qu’il admet ici.

Sous-entendu : tu ne m’es pas supérieur. Je le regardais alors avec une pointe d’ironie et d’exaspération. Il ne se prenait pas pour rien lui. Mais bon, s’il ne lui avait rien demandé en échange, il comptait certainement l’utiliser plus tard.
Je le regardais alors, intéressé. S’il n’était pas dans son jeu, alors je le voulais dans le miens. A force de l’observer je me rendais compte qu’il pourrait m’être utile. Il avait à pu près la même trempe que moi –un peu moins bien sûr- mais ça pourrait le faire.

­ Veux-tu jouer à un jeu ? Demandais-je alors en le regardant avec un sourire.

S’il ne pouvait pas comprendre cette phrase, alors il ne me servirait pas beaucoup, comme les gardiens. Je sentais un potentiel de tour ou de cavalier. Je voulais le tester.

Son visage tiqua légèrement, ce qui me fit sourire encore plus.

­ Mais il ne m’aurait pas donné ce pc si j’étais semblable aux autres. Et nous n’aurions pas d’accord.

Et oui mon cher, je ne suis pas comme toi. Je l’intéresse peut être autant que toi, mais au moins je suis plus libre.
Un jeu ? Il voulait me prendre dans son équipe ?­

Tu me veux dans ton camp ou comme adversaire ?

J’étais au courant de leur jeu. Lawrence ne m’avait pas dit d’être dans le sien, je pouvais donc choisir. Et quitte à jouer, je voulais être contre le plus fort, sinon ce serait ennuyeux. Je devais donc être dans le camp de Renji...

Un sourire d’afficha sur mon visage lorsqu’il déclara être différents des autres. Ca, je l’espère bien pensais-je. Si tu étais banal je ne t’aurais même pas parlé...

- Tu as effectivement l’air au dessus du commun des mortels. Lui accordais-je. Juste en dessous de moi pensais-je

Il semblait intelligent. Les gens qui se pensent intelligent aiment être flattés et « reconnus » de la sorte. Je le fixais alors, plus sérieusement encore.

­ Quel accord as-tu passé avec lui et que pourrais-tu m’apporter ?

Pour déterminer s’il pouvait être dans mon jeu, il fallait que je sache si comme Ambre, il allait jouer dans les deux camps. Ou si, au contraire, je pourrais avoir son entière coopération.

Tu penses que parce que tu me flattes je serais plus gentil ? Je ne pus m’empêcher de rire un peu.

­ Tu en as l’air aussi. J’espère que ce n’est pas juste ça…

Il était très curieux, ce qui m’amusait… Tout en jouant avec mon piercing, je réfléchis à ma réponse.

­ Je dois faire des recherches pour lui sur un des patients et lui dire mes résultats. Maintenant je peux aussi faire toutes les recherches que je veux…

Je pouvais lui apporter tout ce que lui ne pouvait pas savoir. Mais je ne lui dirais pas maintenant. Contrairement à lui je pouvais avoir accès à toutes les pièces quand je voulais et non juste quand le médecin le voulait. Je n’étais pas un petit animal en cage qu’on observait. Je faisais parti des observateurs. Et si Renji était aussi intelligent qu’il voulait le faire croire, il me prendrait dans son camp. Je ne voulais pas rejoindre celui du médecin, la partie serait bien trop facile sinon…

Je vis rapidement que mes actes ne lui plaisaient pas. Tu te penses plus fort que lui alors ? J’aimais ça. La partie serait très intéressante. Je l’observais faire et ris encore une fois.

­ Et qu’est-ce que j’y gagne ? Je me mesurerais au plus fort, okay. Mais je veux plus. Si tu veux ma fidélité va falloir me motiver…

Dans les jeux il y avait souvent un mercenaire qui passait d’un camp à l’autre selon l’offre. Dans cette partie, c’était moi. Et pour l’instant, je n’avais pas assez pour lui jurer fidélité.

- Mais comme tu m’amuses, je veux bien devenir ta tour.

Ma fidélité avait un prix, c’était tout. Je ne le précisais pas une nouvelle fois, il devait avoir compris. Je savais qu’il me ferait une offre intéressante. Il avait besoin de moi, de mes informations. Il avait les cartes en mains. Bien sur, sa menace de mort de ne me faisait rien. Il ne pouvait pas me tuer. Il était sur de perdre sa partie sinon. Je souris encore plus en le regardant, attendant une offre intéressante.

Je souris en le voyant retirer sa main, légèrement énervé. J’aimais bien jouer avec lui.
Une promesse au long terme ? Comme si j’allais y croire… Il me proposa alors de me donner une seule chose. Ce n’était pas assez…

­ Le docteur m’a déjà donné ce que je veux : de quoi m’amuser. Autant que je veux. Pourquoi je tenterais de perdre ça pour une seule chose ? Surtout qu’à part ton corps, tu ne peux rien me donner…

C’était plus intéressant de pouvoir faire plein de chose que je voulais. Surtout que Renji était intéressant. Je voulais voir jusqu’où il était prêt à aller pour le battre. Il était obligé de faire ce que je voulais.

Comme je m’y attendais, ma première proposition ne l’emballait pas. C’était exactement ce que je voulais puisque maintenant, quelque soit la chose que je lui propose, elle aurait forcément plus d’impact.
A la dernière partie de sa phrase, je le regardais, essayant de voir s’il jouait ou s’il était vraiment de ce bord là…

- Je ne donne pas mon corps à des mecs. Répliquais-je légèrement dégouté en chassant l’air devant moi. Mais d’autres pourront le faire si c’est ton souhait. Mon réseau ici et à l’extérieur s’élargit de jour en jour. Ajoutais-je, en le regardant avec un léger mépris.

Ces mecs qui ne pensent qu’à ça me dégoutaient. Dans mon ancienne prison, j’en tenais plus d’un comme ça, en ayant créé mon réseau de soumis et dominants. Certains faisaient vraiment tout pour avoir quelqu’un…

Même si lui ne semblait pas tout à fait de ce genre là, le fait qu’il dise ça, ne diminuait pas sa valeur puisque les informations qu’il pouvait avoir étaient précieuses, mais il baissait considérablement dans mon estime...

S’il voulait jouer contre Ambrose, être dans mon jeu était pour lui la seule option. Alors pourquoi miser plus gros que nécessaire…

- Je ne peux effectivement pas te donner plus qu’Ambrose à l’heure actuelle. Etre dans mon jeu est ton seul moyen si tu veux l’affronter. Si je ne peux avoir ta fidélité, je ne te prendrais pas dans mon équipe. Ma proposition tient toujours. Et comme je suis magnanime, je t’accorderais trois souhaits pour ta fidélité. Pas un de plus. Et à ce prix, j’ajoute une condition : tu devras me dire ton souhait une semaine à l’avance à chaque fois et tu ne pourras plus le changer la veille de sa réalisation.

Ainsi, je lui ferai abandonner cette idée de me vouloir s’il le souhaitait en vœux. Je n’étais pas inquiet pour ça…Même si à y regarder de près il pouvait à la limite avoir un petit quelque chose d’attirant pensais-je en observant son jeu avec son piercing… Je chassais très rapidement cette pensée, dégouté par ce que je pensais.

Je le regardais alors dans les yeux, et concluais avec un léger sourire.

- Alors, trois souhaits et la possibilité de l’affronter vaut-elle ta fidélité ? Ou préfères-tu faire t’amuser tout seul dans ton coin sans affronter Ambrose?

Sa réponse me fit sourire un peu plus. Il n’aimait pas mon insinuation, tant mieux. Je pourrais jouer un peu plus avec lui. Je ne voulais pas de ces gens à l’extérieur qui serait complètement consentants. Non, ce n’était pas marrant ça…

­ Ce n’est pas mon seul moyen, désolé de te décevoir. Je peux très bien l’affronter aussi. Et plus facilement que toi…

A l’heure actuelle j’avais bien plus de moyens de faire craquer Ambrose que lui n’en avait.

­ Je peux aussi rester dans mon camp et vous pourrir tout les deux. Ce serait très facile… Je pourrais lui montrer les vidéos des moments où tu corromps ses gardiens par exemple…

Je lui laissais comprendre par là que j’avais accès à toutes les caméras de l’asile et à leur contenu. Ce qui pouvait être légèrement problématique pour lui mais aussi très avantageux si il jouait bien. Ca proposition suivante fut un peu plus intéressante.

­ Puis-je souhaiter quelque chose sur le long terme ?

Un souhait était un souhait, je ne voyais pas l’utilité de le changer. Mon premier souhait serait de l’avoir lorsque je le souhaite, pour l’énerver. Les deux autres… je ne savais pas encore. Mais surement des choses dont je savais qu’il aurait du mal à accepter… Je continuais à jouer avec mon piercing, le voyant se concentrer un peu plus dessus. Mes piercings t’attirent ? Tant mieux…

­ Trois souhaits ce n’est pas suffisant. Voici mes conditions : ton corps lorsque je le souhaite plus la possibilité d’avoir un souhait en échange de chaque information que je te donnerais. Peut-être que je n’aurais rien à demander sur le coup dans quel cas tu auras ton information gratuitement. Et bien sur, je ferais les actions que tu me demandes. Enfin presque. Je garde le droit de refuser. Acceptes ces conditions et je serais ta tour. La tienne uniquement.

Je voyais bien qu’il n’aimait pas mes conditions, c’était le but. Je devais donc le motiver.

- Acceptes et je te dirais un de ses points faibles.

J’ignorais si c’était le seul mais je savais que c’en était un. Dès que j’avais eu un ordinateur et tout ce qui va avec, j’avais fait des recherches sur lui. J’étais donc sur de ce que j’avançais.

Je l’écoutais attentivement. Doué. Il était doué. J’aimais ça. Je ne voulais pas d’un faible ou d’un incapable dans mon équipe. En revanche, pas question de me prostituer pour lui. Aucun mec ne me passerait par derrière. Quelle humiliation ce serait…

- Tu peux souhaiter quelque chose à long terme si et seulement si il ne s’agit pas de mon corps. Je ne me laisserais pas prendre par un mec. Ni toi, ni aucun autre.

Je fronçais les sourcils en l’observant toujours. C’était clair et net. Jamais aucun mec ne serait en moi. Jamais. Quand au reste…

- Tu peux lui montrer les vidéos, répliquais-je en haussant les épaules. Je suis sûr qu’il les a déjà vues puisqu’il nous étudie constamment. C’était d’ailleurs pour ça que maintenant, les premiers gardes étaient corrompus, j’augmentais mes effectifs indirectement, sans avoir à intervenir. Je savais qu’il m’avait laissé des gardes exprès – ce qui m’agaçait d’ailleurs-.

Néanmoins, je compris bien que je pourrais avoir accès aux caméras, ce qui pourrait être plus qu’utile…

- Contre proposition : Trois souhaits avec la condition précédemment citée sur ton délai de rétractation. Plus, tu pourras avoir un souhait sur le moment, en échange de chaque information si je la juge utile. Si tu gardes le droit de refuser mes demandes, je garde le droit de refuser les tiennes. Cela me parait plus qu’équitable.

- Tu as peut être plus d’informations et plus de liberté que moi, pour le moment, mais sache que si tu n’es pas dans mon jeu, même si tu n’es pas dans le sien, alors tu es contre moi.

Je le fixais alors, sachant pertinemment qu’il comprenait ce que je lui réserverais. Ma première tâche serait de l’éliminer puisqu’il représenterait une menace – même si elle était moins importante qu’Ambrose-. Et il semblait beaucoup moins fort que ce gardien en chef complètement barge. Se défendre pourrait lui poser problèmes.

Ne pas l’avoir dans mon équipe serait une énorme perte. Mais pas question de me montrer plus faible que lui. J’étais et je serais toujours le meilleur sur ce jeu.

Sa dernière proposition était plus qu’alléchante. Mais je ne pouvais me résoudre à me laisser prendre par lui. Je n’étais pas de ce bord là.
J’attendis sa réponse, profitant de le détailler un peu plus, m’attardant un peu plus sur différents piercing, n’en ayant jamais vu autant sur une seule personne.

J’aimais beaucoup jouer avec Renji ainsi. C’était très amusant. Il semblait à la fois dégouté et fasciné par moi et mes piercings. C’était vraiment très amusant…
J’écoutais sa contre proposition et sourit encore plus.

­ Voici mon premier souhait : je te veux. Même si je ne peux pas te prendre pour l’instant, je suis sur de pouvoir m’amuser avec ton corps. Et bien sur, c’est un souhait à long terme. Je veux pouvoir disposer de ton corps lorsque je le souhaiterais. Si tu acceptes cela, je marche avec toi.

J’avais encore le droit à deux souhaits ensuite plus la possibilité de demander quelque chose en échange de chaque information. Par contre, il fallait que je mette les choses au clair.

­ J’accepte car j’ai envie de m’amuser avec toi et d’embêter le docteur. Je ne te crains absolument pas. Honnêtement je sais que tu serais incapable de me faire quoique ce soit même si tu le voulais.

Je souris à nouveau en le voyant fixer ainsi mes piercings. ­

- Ils te plaisent tant que ça ?

Je l’observais et l’écoutais. Il était sensé m’énerver là ? Pourtant sa réaction me fit juste rire. Un grand fou rire me pris à ses réactions, c’était juste trop marrant et prévisible.
Je me levais et le suivais en riant. En passant près de lui j’ébouriffais ses cheveux.

­ Merci pour ce fou rire, c’était sympa. Pour la peine je vais t’apprendre un truc : évites de toucher à des animaux si tu tiens à la vie !

J’avais bien remarqué que Lawrence aimait les animaux plus que les humains. C’était ça son point faible. Mais en même temps, ça le rendait plus fort.

­ J’espère que tu viendras me voir bientôt pour qu’on s’amuse. Au fait, ne penses pas à toucher quoique ce soit dans ma chambre, ou faire toucher, personne ne le fera!

Je me doutais qu’il avait envie de me pourrir d’une manière et que c’était une idée qui lui était venue à l’esprit. Mais n’étant plus un patient maintenant, j’étais devenu intouchable. Aucun gardien n’avait le droit de rentrer dans ma chambre. Et lui ne pouvait pas non plus le faire.

Je l’entendis rire et cela m’énerva encore plus. J’allais tout casser dans sa chambre. Pas moi, bien sûr, je n’étais pas assez fou pour faire ça moi-même. Un des gardes corrompu avait voulu nous mater avec Ambre. Il n’était pas fort et plutôt stupide et j’avais ainsi facilement pu parvenir à un accord. Il me devait un service qu’il ne pouvait refuser.
Alors que je ruminais mes pensées en m’éloignant, grinçant des dents, je vis Alexie me dépasser en ébouriffant mes cheveux.

- Vire ! Répliquais-je d’un geste sec, en rejetant sa main même si elle avait déjà quitté ma tête.

Je notais néanmoins sa remarque. Je fis le lien entre la fille-chat et Ambrose. Je savais qu’elle passait énormément de temps avec lui. Je trouvais ça malsain un mec aussi âgé qui passait autant de temps avec une fillette d’une 10aine d’année. Sa mise en garde m’était précieuse. Aussi je modifiais légèrement mon futur plan que j’avais baptisé « opération pudding ». J’avais hâte de la mettre en marche. Tant pis si ce mec n’étais pas dans mon jeu pour le moment. Ma première opération n’avait pas besoin de sa participation et elle était bientôt prête.

Alors qu’il s’était éloigné et avait disparu dans l’angle du couloir, je souris. Evidemment que j’allais toucher à ta chambre. Tu vas apprendre que moi aussi je peux faire des choses ici. Tu n’es pas plus à l’abri de moi que moi d’Ambrose.
Un sourire narquois s’afficha sur mon visage. A l’abri des regards, je notais sur ma main la consigne pour le garde. Celui-ci me raccompagna dans ma cellule. Au détour d’un couloir, entre deux caméras à l’abri de leur camp de vision, je lui fis voir les instructions. Celui-ci blêmis, sachant ce qu’il l’attendait si il obéissait, mais également si il n’obéissait pas. Il fini par hocher la tête.

Satisfait, je jetais un sourire à la caméra avant de rentrer dans ma chambre.
Le gardien allait attendre qu’Alexie ne soit pas dans sa chambre et détruirait tout son matériel et ses biens.

Tu vas voir si je ne peux rien te faire... Alexie. Si tu n’es pas dans mon jeu, tu es contre moi. Réfléchis avec mon message.