Promotion et recrutement

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

Il fallait que je lui parle. Depuis peu, les arrivées de nouveaux patients avaient augmenté très rapidement. Il fallait que je détermine au plus vite qui pourrait m’être utile et qui allait rejoindre le camp adverse… J’allais avoir besoin de lui pour le recrutement. En plus ce patient passé garde en chef n’aidait pas vraiment. Les miens étaient manipulables et en avaient peur… Il n’y en avait qu’une poignée de suffisamment intelligents pour ne pas se faire prendre… Je songeais à faire venir de mon ancienne prison au moins un gardien qui pourrait me protéger et ne pas se faire prendre…
Avec tout ça en tête, je me dirigeais vers sa chambre. Est-ce qu’il était là… Je toquais rapidement de la même manière que d’habitude.

Je revenais de la cellule d'un patient avec qui j’aimais bien parler. Ca me détendait et j’en avais besoin en ce moment… Je vis Ren toquer à ma porte. J’hésitais alors entre ouvrir ma porte et rentrer ou recommencer à le plaquer dessus. Ren était devenu bien plus docile depuis quelques temps… Je souris, décidant de voir où je pourrais aller cette fois. Je me collais donc à lui et le serrais doucement.

- Décidément, tu ne peux plus te passer de moi…

Je souris et laissais ma langue et mes piercings courir dans son cou doucement. La dernière fois que j’avais fait ça, il m’avait dégagé. Je me demandais si ce serait encore le cas aujourd’hui…

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Toujours pas là…En même temps j’aurais du m’en douter…Il devait être avec les nouveaux patients…
Quelque part, je les redoutais. Je ne lui avais strictement rien dit sur ce que j’avais découvert de mes sentiments pour lui. En même temps cela m’était impossible. Moi, le roi, me déclarer à une tour ? Jamais. Il me rirait au visage, se moquerai ou essaierait juste de profiter de moi, comme de toutes ses précédentes aventures et puis après…Non. N’être qu’un numéro ou nom de plus sur sa liste ne m’intéressait pas.
Si seulement ce n’était pas un pervers de la sorte… Je soupirais alors que j’allais m’en aller. Je sentie alors comme la dernière fois ses bras me serrer. Je l’avais repoussé et m’étais énervé. Mais là c’était différent. Pourquoi je me sentais bizarre. Pourquoi mon cœur se serrait légèrement. Je détestais ne pas comprendre.

Je souris d’un sourire crispé à sa phrase.
Tu ne peux même pas imaginer…pensais-je à contre cœur.
Lorsque je sentis sa langue et ses piercing dans mon cou, cela me fit énormément de bien. Mais je ne pouvais pas le laisser faire. Je me crispais alors, me rappelant que c’était juste son côté pervers, rien de plus.

- Dégage. Lui répliquais-je, mais sans essayer de le frapper. Je ne l’avais pas dis en colère, ni même vexé. Je l’avais dit simplement. Presque…tristement.

Merde pensais-je. Je suis sûr qu’il l’a entendu. Je fermais un instant les yeux et soupirais encore. Pff, je devais passer à autre chose. Je ne devais pas espérer quelque chose que je ne pouvais avoir.

Sans brutalité mais avec force, je dégageais ses bras de moi. Je ne voulais pas rester dans ce couloir.

Je le senti se tendre mais bizarrement il ne me dégagea pas. Je passais ma langue et mes piercings dans son cou, profitant qu’il se laisse faire pour une fois. Mais je me stoppais à son ordre. Non, ce n’était pas un ordre. Il était bien trop triste. Il se dégagea alors de moi et je le regardais sans comprendre. C’était comme ça depuis un moment en fait. Et ça m’énervait comme à chaque fois. A chaque fois j’espérais qu’il avait enfin accepté que je lui plaise et que je pourrais continuer. Si je ne pouvais pas avoir son cœur je voulais au moins son corps. Mais il semblait déterminé à ne m’en laisser aucun. Enfin non, il n’en était pas déterminé justement et c’était ça qui me soûlait. Je ne savais même pas pourquoi je perdais encore mon temps alors que je pourrais sûrement avoir d’autre personne. Ah oui, je l’aimais… Je soupirais et ouvris ma porte.

- Tu devrais vraiment faire un choix Ren, murmurais-je en entrant.

Je laissais la porte ouverte et parti m’allonger sur le lit. Je le regardais entrer.

- Qu’est ce que tu veux me faire faire aujourd’hui ?

Il ne venait que pour ça de toute façon. Me donner un ordre, un faux espoir, avant de partir jouer au roi qu’il n’était pas et ne serait sans doute jamais. Enfin, croire qu’il pouvait l’être semblait le rendre heureux alors je jouais le jeu. C’était marrant de toute façon.

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Avait-il entendu que ce n’était pas de la même réponse, que je n’étais pas énervé ? Toujours est-il que je l’énervais.
Désolé de ne pas vouloir être ton jouet pensais-je amèrement avant d’entrer à sa suite.
Je ne compris pas la remarque qu’il fit en entrant et le regardais en fermant la porte derrière moi, alors qu’il me demandait ce que je voulais lui faire.

Je restais bloqué sur sa remarque. Quel choix ? Entre quoi et quoi ? Il fallait que je choisisse quoi ?
Comme à mon habitude, je pris la chaise, mais ne la rapprochais pas. Je restais près de la porte.
Etre trop près de lui n’étais pas vraiment supportable .Je savais qu’il me perturberait et essayerai de jouer encore avec moi et je savais que je ne saurais quoi faire entre le laisser ou le repousser.

Ha ? Ce choix là pensais-je ?

Je croisais mes bras et plongeais dans mes réflexions alors que je fixais mon regard sur lui.

Je l’aimais. Je voulais le sentir, l’avoir près de moi, et désirer tout ce que l’on peut désirer d’une personne que l’on aime. Mais je ne voulais pas me soumettre et le laisser dominer. Et surtout, je ne voulais pas être son jouet, exprimant des sentiments à sens unique, pour qu’il se moque et m’ajoute à cette foutue liste d’amants.
J’avais besoin de lui comme tour. Il avait des moyens et une intelligence qu’on ne pouvait pas détecter au premier abord. C’était un pervers travelo terriblement attirant et qui me rendait furieux sans arrêt mais j’aimais beaucoup jouer avec lui.

Un léger sourire passa alors sur mon visage, remplacer très vite par une expression de tristesse que je cachais très mal, je le savais.

Il n’y avait aucune chance. Si je lui disais ce que je pensais, ce que je ressentais, comme ce n’était pas réciproque, je ne pourrais même plus l’utiliser comme tour et je lui donnais un moyen de pression sur moi. Je ne voulais pas le perdre. Alors quitte à enfouir mes sentiments, autant le préserver et pouvoir continuer de jouer avec lui…

J’avais presque aboutie à mon choix, celui de refouler ce que je ressentais et de ne le considérer que comme une pièce, un ami, si il le voulait bien…

Je ne l’avais pas quitté des yeux mais j’avais arrêté de le voir quand je réfléchissais. Lorsque je revins mentalement dans la pièce, je l’observais un instant avant de répondre à sa question.

- Je veux que tu m’aides pour évaluer les nouveaux arrivants. Voir lesquels peuvent devenir mes pièces.

Allongé sur le lit, je l’observais un instant. Il était plongé dans ses pensées, c’était inhabituel. Je tournais ensuite la tête et commençais à jouer avec mon téléphone, attendant qu’il me parle enfin. Je souris à sa demande. Je rangeais mon téléphone et le regardais. Je ne fis pas de remarque sur le fait qu’il resta loin de moi. Sa décision était donc prise, je ne lui ferais plus rien.

- Et je fais ça comment ? Je leur demande si elles veulent risquer de perdre la vie et si elles veulent se soumettre à un patient au lieu de se soumettre au médecin ?

Je ris un peu et m’assis sur le lit, me tournant complètement vers lui.

- J’accepte. Ca peut-être vraiment marrant ça.

J’imaginais déjà la tête de certaines personnes quand je leur en parlerais. Oui, ça pourrait vraiment être intéressant. Surtout avec des les doubles personnalités des patients. Certaines avaient accès aux « visions » des autres, ce qui pourrait nous servir si toutes ne voulaient pas se soumettre. Ouais, ça serait vraiment marrant.
Je le regardais encore et jouais mon piercing. Le voir si loin me fixait sur son choix mais ça m’énervait, vraiment. J’en avais marre de l’entendre avec Ambre alors que moi je ne pouvais rien faire… Même si elle avait arrêté depuis que je lui avais avoué aimer Ren, le fait était là : elle pouvait l'avoir comme elle voulait et moi non... Je secouais la tête et m’allongeais à nouveau. C’était plus mon problème. Je laissais tomber.

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Je souris à sa réplique. Dis comme ça effectivement ça paraissait crétin. Mais lorsqu’il accepta, j’en fus soulagé. Je pouvais vraiment compter sur lui.

Je soutins son regard alors qu’il jouait avec son piercing.
Arrête…Pensais-je légèrement en colère. Ne joue pas avec moi alors que tu ne veux que mon corps.

Ce qui était flatteur en soit, je devais comme même le lui reconnaitre. Mais je n’étais pas une poupée gonflable.

Entendit-il ma pensée ou non, je ne savais pas, mais je fus surpris lorsqu’il secoua la tête et s’allongea sur le lit. En temps normal, il se serrait rapproché et m’aurait embrassé, histoire de m’énerver ce qui en fait m’aurait beaucoup plus mais je ne lui aurai pas montré. Je n’aimais pas le voir comme ça. Je préférais encore qu’il m’embête plutôt qu’il soit comme ça.

- Qu’est-ce t’as ? Tu n’as pas l’air bien.

En temps normal je serais seulement parti de la chambre. Il fallait que j’aie une tour opérationnelle et je n’aimais vraiment pas le voir comme ça. En lui demandant ça, je m’étais légèrement rapproché, me levant de ma chaise. S’il était malade ou autre, je devais le savoir pour la suite des évènements... et pour moi-même.

Je me rallongeais sur le lit après avoir soupiré. Il s’approcha légèrement de moi et me demanda si je n’allais pas bien. Pourquoi ? Parce que pour une fois je n’avais pas essayé de l’embrasser. Je lui souris et jouais un peu avec mon anneau avant de répondre.

- C’est parce que je n’ai pas encore essayé de t’embrasser ? T’inquiète. C’est juste que j’en ai marre de te forcer alors je laisse tomber. Tu devrais être heureux. Maintenant la seule personne qui te sautera dessus pour coucher avec toi c’est Ambre. Enfin si elle n’est pas occupée avec le chef des gardes.

Je savais qu’il n’aimerait pas ma réponse. Non seulement je ne lui avais pas réellement répondu mais en plus je lui annoncé que son jouet favori se tapait un autre… Tant mieux. Je ne pouvais plus l’avoir, j’avais bien compris. Mais je n’étais pas sur pour autant de supporter de l’entendre gémir avec la nympho. J’adorais Ambre, mais savoir qu’elle pouvait le toucher et pas moi m’énervait. Au moins maintenant j’étais tranquille. Je souris en voyant son visage.

- Tu ne savais pas ? C’est vrai qu’elle tient vachement moins longtemps qu’avec toi pourtant je pensais que tu les avais déjà entendus vu le nombre de fois qu’ils l’ont fait…

Bon ils ne l’avaient pas fait tant que ça, surtout comparé au nombre de fois qu’elle et Ren l’avait fait. Mais j’aimais bien l’embêter. Ce n’est pas parce que je laissais tomber le fait d’avoir son corps que j’arrêtais de l’embêter !

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A sa réponse, je voulu lui flanquer mon poing dans la figure. J’avais gentiment demandé ce qu’il n’allait pas et lui me claquait à la figure non seulement cette histoire avec Ambre, mais en plus il ne me répondait même pas. Je serrais les poings. J’étais en rage.

Ambre pouvait aller se faire voir. Je le lui avais clairement dit que je ne la voulais que pour moi. Si elle était allée avec le chef des gardes, elle pouvait faire une croix sur moi.
Il n’avait pas de raison de me mentir. Mais ce n’était pas la peine de me le dire comme ça...

Quel dommage, t’as enfin compris que je ne serais pas ta poupée gonflable ou un mec en plus sur ta liste… Répliquais-je amèrement. Si seulement il pouvait ressentir ce que je ressentais pour lui…et pas juste vouloir m’écarter à tout prix les jambes, pensais-je déprimer.

Je savais bien qu’il n’avait aucun sentiment pour moi, et j’aurais du être content qu’il abandonne, pour que je puisse faire taire mon cœur. Mais ça me faisait terriblement mal de l’entendre le dire.

Je me tournais car je sentais que des larmes me montaient aux yeux et il était hors de question qu’il voit qu’il m’atteignait.

T’es qu’un crétin de pervers. Lui lançais-je alors, me dirigeant rapidement vers la porte. Je ne savais pas contrôler mes émotions. Ni sur mon visage, ni dans ma voix. Et là, elle s’étranglait à moitié de douleur… J’avais trop mal.

Je vis tout de suite que ma réponse ne lui plaisait pas. Tant mieux. Je voulais lui montrer ce que c’était que d’avoir mal quand on aime quelqu’un pour rien… Je souris amèrement à sa réplique.

- Parce que tu trouve ça dommage ? J’aurais plutôt pensé que tu en serais soulagé. C’est ce que tu voulais depuis le début non ? Que je te laisse tranquille et que j’arrête de te toucher…

Ca me faisait mal. Et comme à chaque fois, lorsque j’avais mal j’étais en colère. C’était mon mécanisme de défense… Son insulte me fit encore plus mal. Pas à cause des mots, j’y étais habitué. Mais à cause de la douleur que j’y entendais. Il était vraiment amoureux d’elle ?

- Et alors ? Tu le sais depuis le début. Je ne t’ai pas menti moi. Mais t’inquiète pas, tu lui plais aussi. Si tu vas la voir tu pourras toujours la récupérer ta reine, alors pleures pas.

J’avais répondu d’un ton neutre car j’essayais d’être gentil. Mais je n’y arrivais pas. Je n’arrivais même pas à être neutre… Ma tristesse s’entendait dans mes paroles et je n’aimais pas ça. Mais j’avais mal. J’avais mal qu’il l’aime elle plutôt que moi… Je soupirais et m’allongeais sur mon lit, lui tournant le dos. Je ne voulais pas qu’il lise la douleur sur mon visage.

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J’avais la main sur la poignée de la porte. Je la serrais si fort que je m’étonnais même de ne pas la briser.
Mais qu’est-ce que t’es con pensais-je en écoutant sa réponse. Si tu pouvais ressentir la moindre chose pour moi c’est dans tes bras que je voudrais rester toute la journée et ne pas m’envoyer en l’air avec cette nympho…

Ce n’est pas ce que je veux…murmurais-je pour moi-même, très faiblement.

Je sentis des larmes couler le long de mes joues. Je me mordis la lèvre le plus fort possible pour n’émettre aucun bruit. Au contraire je voulais qu’il me touche, qu’il m’embrasse et qu’il m’aime. Mais il ne m’aimait pas. Alors oui, je ne voulais pas jouer à la poupée gonflable avec lui.

La douleur que j’entendais dans sa voix, je ne la comprenais pas. En quoi ça le dérangeait si jamais j’aimais Ambre ? Ce n’était pas comme si il tenait à moi…J’avais encore plus mal en pensant ça.

Je ne pouvais pas lui laisser croire que j’aimais Ambre. C’était juste du sexe avec elle, comme ce qu’il voulait faire avec moi ! Ma voix était à moitié empreinte de colère et à moitié de douleur. Il était vraiment trop con.

T’es trop con ! Tu crois vraiment que j’aime Ambre ? Cette nympho ? C’est juste du défoulement avec elle…Exactement ce que tu veux faire avec moi. Sauf que je ne suis pas nympho moi, ni soumis. Et que je t’aime et que je ne supporterais pas d’être avec toi alors que c’est à sens unique…

Mais ça, je ne le rajoutais pas. Pas pour qu’il se moque de moi. Pas pour perdre la face. Pas pour le perdre lui…

Je n’arrivais pas à partir. Je voulais m’enfuir mais je n’y arrivais pas. Pas avant que sa fausse idée sur Ambre et moi ne soit rayée de son cerveau. Pas moyen qu’il puisse croire ça. Ma main était soudée à la poignée de la porte. Pourquoi fallait-il que ce soit si douloureux. Pourquoi était-il si con. Pourquoi il ne m’aimait pas… Je secouais la tête amèrement…Comment le pourrait-il, après ce qu’il avait vu de moi, du garde, d’Ambre…Même moi à ce moment je ne m’aimais pas…

J’étais resté dos à lui, pour ne pas qu’il me voit si jamais je craquais et pleurais… Pourquoi est-ce qu’il ne partait pas ? Je savais qu’il avait des tendances sadiques mais à ce point… Je ne comprenais pas pourquoi il n’essayait pas d’aller voir son infirmière pour qu’elle s’occupe de lui et rien que de lui ? Je fermais les yeux, sentant les larmes monter. J’ouvris alors les yeux à sa réponse. Je ne comprenais pas… Je ne comprenais pas ce qu’il disait, pourquoi il le disait, pourquoi est-ce qu’il semblait aussi mal que moi… J’entendais ses larmes dans sa voix. Je ne voulais pas ça. Je ne voulais pas qu’il pleure, ça ne lui allait pas…
Je me tournais doucement et l’observais. Je ne comprenais pas, mais je ne voulais pas ça. Alors je me levais et m’approchais de lui. Je le pris dans mes bras, tout doucement qu’il puisse partir si il le voulait.

- Ren… Je ne voulais pas te rendre triste, pardon. Je posais même contre la sienne en cherchant mes mots. Pour être honnête je ne comprends pas vraiment pourquoi tu pleures, mais je n’aime pas ça. Je préfère quand tu souris, que tu es bien. Alors expliques moi ce que tu as, que je puisse t’aider à retrouver ton sourire… S’il te plaît…

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Je n’arrivais pas à partir. Je n’y arrivais pas. Je voulais mais c’était trop dur. Comment pouvait-il seulement croire que j’aimais Ambre ??

Je le sentis bouger. J’imaginais qu’il viendrait me frapper car je ne partais pas, ou je ne sais pas, m’embêter, histoire de faire « comme avant ». Mais à la place, je le sentis derrière moi, et sentis ses bras autour de moi. Je me mordais la lèvre, encore plus fort essayant vainement de retenir mes larmes. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine en me serrant affreusement. Se rendait-il compte à quel point il me faisait mal là ?
Ses mots me transperçaient. Il se voulait gentil, il voulait m’aider mais il ne le pouvait pas. C’était encore plus terrible. Ca ne lui ressemblait pas d’être aussi gentil avec moi. Ce n’était pas normal.

Je ne voulais pas qu’il soit si gentil. Je voulais qu’il me frappe. Qu’il me dise que j’étais con et qu’être sa poupée était déjà bien. Qu’il me détruise définitivement. Au moins j’éviterais de souffrir encore. Pas qu’il soit si gentil.

Je lâchais la poignée. J’étais encore plus mal qu’avant. Je perdais complètement la face. Ce n’était absolument pas digne d’un roi. Après tout, peut être Ambrose avait embauché Alexie en sachant ce qu’il allait se passer, pour me détruire. Si c’était ça, il avait eu parfaitement juste…Je secouais doucement la tête.

J’arrivais avec peine à prononcer en m’étranglant à moitié…

Tu ne peux pas m’aider…Pour ça…pour ça… Je n’arrivais pas à le dire. Je ne voulais pas qu’il dise ne pas m’aimer. Je voulais qu’un jour peut être il puisse changer d’avis. Je ne voulais pas le perdre. Je ne voulais pas. Mes larmes coulèrent encore.

Pour ça il faudrait que tu m’aimes et non pas que tu ne penses qu’à avoir mon corps. Murmurais-je alors en ouvrant la porte, voulant fuir, voulant partir d’ici. J’avais trop mal.

Je ne voulais pas entendre qu’il ne m’aimait pas, qu’il rigole ou se moque. Je ne le supporterais pas. J’allais l’éviter. J’allais lui rendre sa liberté. Je ne pourrais endurer la souffrance de l’avoir dans mon jeu sans l’avoir lui. Plus maintenant. Je n’arrivais pas à croire que j’avais dit ça. J’allais en être malade. J’en étais déjà malade. Moi qui ne supportais pas d’être touché par un mec, j’en aimais un…

Je le serrais contre moi doucement. Je ne voulais pas l’empêcher de partir si il ne le voulait pas et encore moins qu’il pense que je voulais juste le toucher et l’embêter. Je lui demandais alors de m’expliquer tout. Je ne comprenais plus rien et ça me faisait mal de ne pas pouvoir l’aider.
Ses premières paroles me firent mal. Parce qu’il ne voulait même pas me parler. On était amis non ? Au moins ça… J’allais lui répondre lorsqu’il parla. Il parla très bas et j’eu beaucoup de mal à l’entendre. Je me figeais alors. Pourquoi est-ce qu’il disait ça ?

- T’es vraiment un crétin parfois Ren… Je soupirais et le serrais un peu plus. Si j’en voulais qu’à ton corps tu crois vraiment que j’agirais comme ça ? Si je ne voulais que ton corps je l’aurais déjà pris il y a longtemps, avant même ce garde…

Ca me faisait mal qu’il pense ça. J’avais pourtant fait énormément d’effort pour lui, pour être avec lui. Je ne l’avais jamais réellement forcé, sauf ce jour la et c’était pour lui prouver qu’il avait aimé…

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Je voulais fuir. Mais au lieu de me laisser partir, je l’entendis soupirer et me serrer un peu plus.
A sa réplique, je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il voulait dire. Il ne voulait pas que mon corps ? Il voulait quoi alors en plus ? Que je lui sois soumis ? Je restais figé, tendu. Je ricanais doucement, ironiquement. Amèrement, je sentais mon cœur pulser par à-coup, me faisant mal à chaque fois.

- Qu’est ce que j’en sais de ce que tu veux moi. T’es un pervers. Tout ce que tu fais c’est demander mon corps contre ce que je te demande. La preuve c’est que tu cherche toujours à m’embrasser, à m’utiliser et c’est un de tes souhaits à long terme. Sauf que je ne veux pas.

Je pris une profonde inspiration. Ce n’est pas que je ne voulais pas l’avoir non…parce que je l’aimais, je ne voulais juste pas d’une relation juste de sexe comme avec ambre.

- Je ne veux pas être ta poupée gonflable. Je ne veux pas être une conquête de plus sur ta liste, je ne veux pas t’être soumis.
Je suis un roi… rajoutais-je faiblement. Un roi ça n’a pas à être utilisé comme un jouet pensais-je tristement.

Parler autant me demandait un effort plus qu’énorme. Jamais. Jamais je ne parlais de la sorte.

J’avais l’impression que mes pieds prenaient racine dans le sol, comme pour m’empêcher de bouger…
Je voulais le garder serrer contre moi, je voulais aussi fuir, je voulais rester et je voulais partir.

Je le serrais un peu plus contre moi en parlant. Je ne voulais pas juste son corps, c’était juste la seule chose que je pouvais avoir de lui. Non ? Je l’écoutais et le laissais parler. Je ne veux pas être une conquête de plus sur ta liste Je souris très légèrement contre sa tête. Il m’aimait aussi donc non ? Il ne réagirait pas de cette manière sinon… A moins que…

- Je suis un roi…

Mon sourire disparu alors. C’était juste ça en fait. Il voulait juste dominer tout le monde ? C’était plus logique. Il avait raison, j’étais un crétin. Pendant un instant j’avais cru qu’il pouvait m’aimer…
Je le lâchais et ris amèrement. J’avais de nouveau très mal.

- T’inquiètes pas, j’ai bien compris que t’étais « un roi ». Mais t’as pas à pleurer pour ça, je te l’ai dit, je ne te ferais plus rien. Tu n’as jamais été sur ma liste et ne le seras jamais. Et jusqu’à preuve du contraire je ne t’ai jamais considéré comme une poupée gonflable. Mais tu es tellement concentré sur ta personne que tu ne l’as sans doute jamais remarqué. T’as jamais capté aucun effort que j’ai fais pour toi ou pour te plaire…

Je secouais la tête et me tournais pour retourner sur mon lit. Je senti la tour contre ma lèvre, me figeant un instant. Je l’enlevais alors et la jetai à ses pieds.

- Je veux plus être ton pion Ren, j’en ai marre. T’es ptet un roi mais je ne suis pas ton jouet. Lorsque tu l’auras compris je reviendrais ptet dans ton camp, en attendant va jouer avec un autre. J’en ai marre de souffrir pour toi.

J’allais ensuite sur mon lit, m’allongeant dessus en lui tournant le dos. A ce moment là, je le haïssais pour tout le mal qu’il me faisait. Je passais ma langue sur mes lèvres, là où se trouvais le piercing. Il me manquait déjà…

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Alors que je pensais avoir fait le plus dur, lui avoir dit…je l’entendis rire en me lâchant. Mon cœur se brisa. Complètement.
Ses paroles me poignardèrent. Ce que je redoutais, il l’avait fait. Il riait de moi et de ce que je ressentais. Il m’avait détruit. Entièrement.
Je baissais les yeux et laissait tomber mes larmes sur le sol, encaissais ses paroles. C’était sans doute mieux comme ça. J’aurais du savoir qu’il ne m’aimait pas. Je n’aurais jamais du faire l’effort de lui dire ce que je pensais…
J’entendis un bruit, je me retournais et vis le piercing que je lui avais offert par terre. Mon cœur se sera, mais beaucoup moins fort, il était déjà complètement brisé. Je souriais amèrement en le ramassant du bout des doigts.
En quoi il souffrait pour moi ? En quoi il faisait des efforts pour moi. Il n’en avait pas besoin d’en faire pour me plaire puisque je l’aimais déjà !
…
Je me figeais un instant. Il disait faire des efforts pour me plaire ? Je secouais la tête dépité. Il admettait même faire des efforts pour avoir mon corps. Qu’est-ce que j’étais con d’imaginer un seul instant qu’il pourrait ressentir ce que je ressentais.
Je serrais aussi fort que je pu le piercing dans ma main, m’enfonçant la pointe dans la chair paume. La douleur et le sang n’arrivait pas à contrebalancer la douleur que je ressentais en moi.
Je ne versais jamais mon sang pour personne. Mais lui, il y était parvenu. Je me dirigeais vers son lit, et lâchais le piercing ensanglanté devant sa tête, entre le mur et lui.

- Je savais que t’étais un pervers, je savais que t’étais un travelo…mais un sadique qui me détruit et rigole quand je fais le plus gros effort que j’ai jamais eu à faire pour dire te dire que je t’aime, ça je ne le savais pas.
Je te haïs. Ne reviens jamais me voir. Jamais.

Je me retournais et me redirigeais vers la porte. La rage qui montait en moi était la plus violente que je n’ai jamais eue. J’allais tuer. Comme la dernière fois quand je l’avais perdu et qui m’avait fait venir ici. Je voulais le tuer, mais je l’aimais. Alors j’allais tuer quelqu’un d’autre. N’importe qui. Je m’en foutais.

Je passais ma langue sur ma lèvre, ou se trouvait ma tour. Elle n'était plus la et je ressentais un vide et déjà un manque... Mais je n'en pouvais plus de la porter. Je n'en pouvais plus de rester juste un pion. J'en avais assez de souffrir car j'étais le seul à aimer....

Je l'entendis s'approcher de moi et me préparerais déjà a recevoir a un coup. Pourtant rien ne vint. Je vis alors la tour tomber devant moi, tachée de sang. Je ne comprenais pas pourquoi il avait fait ça au lieu de partir. Il voulait me faire encore plus de mal? C'est alors qu'il me parla. Je restais figé sous le choc de ses paroles mais me tournais des qu'il eu fini. Je jetais alors fortement un oreiller sur la porte qu'il était en train d'ouvrir, la refermant. Je le regardais, sérieusement. Je serrais le piercing fortement dans la main, il aurait aussi mon sang maintenant...

- ce que tu viens de dire, tu le penses réellement? Ou est ce que c'est une de tes manipulations sadiques?

Je voulais qu'il me confirme qu'il m'aimait réellement. J'en avais besoin... Mais j'avais compris une chose de son discours, une chose dont j'étais maintenant sur : il n'avait rien compris...

- oui je suis un pervers, un sadique, un crétin ou tout ce que tu voudras. Mais faudra t'y faire, ça ne changera pas. Tout comme le fait que je t'aime.

Je le regardais encore, serrant encore plus la tour. J'avais murmurais la fin, mais je savais qu'il avait entendu. Même si je voulais l'oublier, faire comme si je ne ressentais plus rien je n'aurais jamais pu. Je l'aimais, c'était comme ça...

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J’ouvris la porte. L’envie de meurtre avait envahi chaque parcelle de mon corps et de mon cœur brisé, détruit.
Un oreiller atterrit sur la porte, la refermant. Je serrais les dents, prêt à exploser. A l’exploser.

A sa question, je me retournais, en rage. Même si je ne voulais le tuer, il l’avait cherché... M’empêcher de partir juste pour me faire souffrir encore plus...Je m’approchais de lui avec une seule envie. Le tuer.

Lorsqu’il parla, il me regarda dans les yeux. Parfait, j’allais le tuer encore plus cruellement que s’il ne l’avait pas fait.

Mais à son murmure, je me stoppai net. Comme foudroyé. J’étais à la moitié de la chambre, mais je l’avais clairement entendu. Ou alors c’était mon cerveau qui avait inventé cette phrase ?

- Tu....m’aimes ? Murmurais-je presque.

La colère avait quitté mes yeux. Je repensais à ses paroles depuis le début. Je repensais à ses actes, à ses gestes. Je me souvenais de ce qu’il avait fait ou pas fait alors qu’il aurait pu. J’entendais mon cœur battre violemment à mes oreilles. Il n’était pas brisé et détruit en milles morceaux ?

Je me sentais con. Le plus con du monde.

- je...je..je Je bredouillais sans arriver à former une phrase. Est-ce que j’étais dans la réalité ou étais-ce un rêve ou étais-je mort ?

Je sentis le sang couler de ma main, je la regardais, stupidement. La douleur qui en provenait me prouvait que ce n’était pas un rêve. Que j’étais bien en vie...
Je le regardais alors, la bouche à moitié ouverte. Mes yeux se posèrent sur sa main où, elle aussi, perlait du sang.
Je déglutis. Ses mots raisonnaient en moi comme un écho sans fin. Est-ce que j’y avais le droit ?

- je...je... Je ne le pense pas. Putain quel con ce n’est pas ça que tu dois dire. L’autre bout de ta phrase crétin pensais-je. J’avais l’impression d’être un gamin ne savant plus parler.

- Je le sais.
J’y peux rien. J’ai bien essayé de me persuader du contraire mais je n’y suis pas arrivé. J’ai cru que... j’ai cru que tout ce que tu faisais, tu ne le faisais que dans le but de te satisfaire. Je ne voulais pas que tu me touches parce que je pensais que tu me considérais comme un jouet que tu voulais. Et parce que t’es un mec oui, mais ça c’était au début. Tu m’as changé. Mais je ne voulais pas te le faire voir, te faire voir que tu avais réussi à atteindre ton but. Parce que...Parce que...
Parce que je ne voulais pas être le seul à aimer entre nous deux. Je t’aime bien plus que tu ne pourrais le penser.

J’étais figée. J’avais vidé mon sac. Ca me faisait un bien énorme et je me sentais aussi perdu. Et si là il me regardait et me riait encore dessus parce que c’était une de ses blagues ?
Je ne pouvais m’empêcher de le regarder, d’espérer que ses mots n’avaient pas été inventés par moi...

Je l'observais en silence, serrant le piercing un peu plus. J'étais inquiet encore. Est-ce qu'il m'aimait vraiment ou est-ce que c'était sa tentative pour me garder dans son camp? Lorsqu'il me demanda si je l'aimais j'hochais la tête, doucement.

Lorsqu'il dit qu'il ne le pensait pas, je senti mon cœur se briser à nouveau. Alors c'était ça, juste un moyen de me garder... Je baissais la tête et serrais encore plus la tour. Je sentais la colère revenir en moi, encore plus fortement qu'avant. J'allais le détruire...

Je relevais la tête à la fin de sa phrase. Là je l'avais bien entendu. Ce n'était pas une blague ou une manipulation. Je le voyais dans ses yeux. Ma colère disparue alors. Je me levais et le pris dans mes bras, lâchant la tour légèrement pliée. Je le serrais fort contre moi, enfin.

- Ren... Au début oui, je voulais juste coucher avec toi... Mais c'est passé, rapidement... C'est pour ça que je voulais que tu te rendes compte que je te plaisais. Je savais que tu ne supporterais pas de m'aimer, alors je voulais au moins avoir ça... Mais je ne voulais pas que ça... Je t'aime...

Cette fois, je l'avais dis clairement, fortement. Je l'aimais...

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

Je restais planté là, à bredouiller. Quand je pus enfin parler, je débitais une connerie. Puis je me repris et vidais mon sac.
Lorsqu’il se leva, jamais je n’aurais cru qu’une si courte distance entre nous pouvait paraître si longue à franchir. Mais lorsque je sentis ses bras autour de moi, et ses mots, j’eu mal. Mal jusqu’à la fin de ses paroles. Lorsque je l’entendis répéter ces mots dont mon cœur avait tant besoin, je le serrais à mon tour, fortement et enfoui ma tête dans son cou.
J’avais peur que ce ne soit encore qu’un rêve. Je restais un long moment sans bouger, écoutant son cœur qui battait aussi fort que le miens. Je déposais ensuite un léger baiser dans son cou avant de mettre fin à notre étreinte. J’allais m’asseoir sur son lit. J’avais besoin de m’assoir.
Beaucoup trop de chose arrivait dans mon esprit. Je me massais la tête un instant. Lorsque j’ouvris mes yeux, je vis le piercing de la tour légèrement tordu et ensanglanté au sol.

Je le regardais alors, très sérieusement.

- Laisse moi parler jusqu’au bout et sans m’interrompre.
Je te veux pour moi seul. Etant donné que tu es un pervers travelo je sourie en coin je te surveillerais et détruirais ceux qui veulent te prendre à moi.
Si jamais Ambrose sait ce qui nous lie, il tentera surement de s’en prendre à toi pour m’atteindre. Tu dois en être conscient. Si tu accepte maintenant, je ne te laisserais pas partir. Même si je sais que ta vie est en danger.
Enfin, je jetais un coup d’œil au piercing tordu, je voudrais que tu deviennes ma reine et non ma tour. Une reine peut bouger aussi en diagonale contrairement à une tour qui n’a que deux directions. Toi tu corresponds à une vraie reine.

Je ne pu m’empêcher d’avoir un léger sourire. Je me sentais tellement mieux avec lui...Et j’avais envie de l’embrasser...

Je le serrais contre moi, lui avouant mon amour encore une fois. Lorsqu'il me serra en retour, je senti mon cœur battre encore plus fort. Ça me faisait tellement de bien de l'avoir contre moi, comme ça, et surtout de le sentir me serrer en retour.

- si tu savais depuis combien de temps j’attends que tu fasses ça...

Je le senti déposer un baiser dans mon cou, je souris. J'étais heureux...
Il me lâcha alors pour s'assoir. Moi je m'allongeais derrière lui, l'observant.
Je l’écoutais du début à la fin, comme il le souhaitait. Je souris un peu plus, j'aimais sa possessivité.

- Lawrence ne me fera rien, il a besoin de moi. Et puis même si, je n'ai pas peur : je suis maso.

Je souris en lui désignant mes piercings. Je me redressais ensuite et le serrais contre moi.

- je serais heureux d'être ta reine Renji. Mais juste pour votre partie. Tant que tu ne me considéreras pas comme une fille, je serais ta reine.

Il avait beau me prendre pour un pervers travelo, je n'en étais pas un. Et surtout je n'écartais pas les jambes, même pour lui. D'ailleurs, en parlant de ça...

- enfin, j'accepte si nos conditions sont toujours valables. A un détail près : je veux pouvoir profiter de tes lèvres à volonté mais aussi de ton corps. Même en dessous de la ceinture.

Je parlais de sexe évidement, j'avais toujours autant envie de lui. Surtout qu'il n'avait plus de raison de me dire non maintenant. Mais je parlais aussi de pouvoir le serrer quand je le voulais, comme la.

Messages : 194 Date d'inscription : 16/01/2013 Age : 28

Assis, je lui parlais alors de tous ce qui me venait en tête. Notre déclaration mutuelle pouvait avoir tellement de conséquences...
J’eus un sourire lorsqu’il répondit que Lawrence ne lui ferait rien et que si il le faisait, cela ne lui faisait pas peur. C’était une chose que j’aimais beaucoup chez lui. Même si il arrivait à m’énerver facilement. Trop facilement même.
Mon sourire s’étira et je lâchais un petit rire en l’entendant dire qu’il n’était pas une fille. Ca c’était sûr. Sinon cela ferait longtemps que je lui aurais dit que je l’aimais.
Je déposais alors un baiser sur ses bras alors qu’il finissait de parler.
En deux mouvements, j’avais enlevé mes chaussures et me retournais pour lui faire face sur le lit.
J’avais un doux sourire pour lui. Je n’étais pas habitué à faire ce genre de sourire. Mais il était là naturellement, alors je n’avais aucun mal à le faire.
Je glissais ma main dans ses cheveux. Cette couleur là était bien aussi. Même si la précédente m’avait beaucoup fait rire.
J’avais énormément envie de ses lèvres et de le sentir contre moi de nouveau.

- Bien sûr que tu n’es pas une fille. Mon sourire s’étira. Sinon je n’aurais jamais eu tant de mal à te dire que je t’aime.

Je caressais alors doucement sa nuque.

- Nos conditions sont toujours valables. Et même si je sais que j’aurais du mal sûrement au début pour ce qui est du dessous de la ceinture, mais je suis sûr que tu réussiras à me faire aimer ça plus que de raison.

Je préférais être totalement honnête. Je savais qu’il me voulait. Et à y repenser, si il m’aimait avant que ce garde ne me prenne, je n’osais imaginer ce qu’il avait pu ressentir en nous voyant. Un mélange de honte et de tristesse s’installa dans mon estomac.
J’étais désolé à la fois de ne pas lui avoir donné ma première fois avec un mec.
J’étais aussi légèrement triste de savoir que lui devait avoir eu une liste vraiment longue d’amant.

- Mais je ne suis pas une fille non plus. Et je n’ai pas envie d’avoir mal de nouveau...

Je pensais au garde et à ce qu’il m’avait fait. J’en avais tellement souffert physiquement en mentalement...
Je n’osais pas le serrer contre moi. Je le voulais aussi, je voulais aussi sa peau contre la mienne, mais je savais que j’aurais un blocage pour le sexe. J’allais faire des efforts bien sûr... mais écarter les jambes m’était juste impossible et je ne voulais pas le perdre à cause de ça...

- Alors on fait comment ? SI aucun de nous deux ne veut se soumettre ?

Je le regardais alors, anxieux. C’était la première fois de ma vie que j’étais anxieux à ce point. Mais je l’aimais vraiment. Je ne voulais pas tout gâcher entre nous. La situation me semblait vraiment compliqué...si aucun de nous deux ne voulait se laisser prendre par l’autre...c’était nos deux caractères...